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LLB
La Liechtensteinische Landesbank (LLB) a vu en 2013 son bénéfice net chuter de 43% à 53,8 millions de francs suisses (moi CHF), grevé par des charges liées au différend fiscal avec les Etats-Unis et par des frais de restructuration, a-t-elle annoncé cette semaine.Le produit d'exploitation a augmenté d'un cinquième à 487 mio CHF. Le dividende proposé reste inchangé à 1,50 CHF par action.Le bénéfice net est impacté par des effets exceptionnels de 58,6 mio CHF, selon dans les résultats définitifs de la banque. Ce montant comprend des provisions de 33,2 mio CHF liées au différend fiscal avec les Etats-Unis. La LLB a conclu en juillet 2013 un accord avec les autorités américaines, qui prévoit un versement de 23,8 millions de dollars par la banque. En contrepartie, les Etats-Unis ont mis un terme à leurs investigations.En outre, des frais de restructuration s'élèvent à 5,8 mio CHF, dans le cadre de la stratégie "Focus 2015". La déconsolidation de la fiduciaire Jura Trust a entraîné des coûts de 8,1 mio CHF. Sans prendre en compte ces effets exceptionnels, le bénéfice net s'élèverait à 112,4 mio CHF.Le produit d'exploitation a bénéficié de la vente de Jura Trust et de la succursale de Lugano. Dans le détail, les opérations de services ont augmenté leurs produits de 3,4% à 210,4 mio CHF, alors que les recettes des opérations d'intérêt ont reculé de 19,6% à 145,7 mio CHF, en raison des taux bas. Les produits des opérations de négoce ont plus que triplé à 58,6 mio CHF. L'exercice 2013 n'a plus été impacté par des coûts d'assurance des taux de 10,7 mio CHF qui avait grevé l'exercice 2012, a expliqué la banque. Reflux d'argent fraisLes fonds de la clientèle représentaient fin décembre 49,1 mrd CHF, en recul de 1,6%. La LLB a essuyé pendant la période sous revue au total un reflux d'argent net de 2,2 mrd CHF, contre un reflux de 392 mio CHF en 2012, notamment en raison de la fermeture de la filiale LLB Suisse. Dans le détail, les marchés onshore du Liechtenstein, de la Suisse, de l'Autriche, ainsi que les marchés de croissance de l'Europe centrale et de l'Est et le Moyen-Orient ont enregistré des afflux d'argent frais de 1,7 mrd CHF. Dans les marchés traditionnels transfrontaliers, la banque a essuyé des reflux d'argent frais.Les créances à la clientèle ont reculé, toujours en raison de la fermeture de la filiale suisse, de 3,5% à 10,2 mrd CHF. Sans cette fermeture, les créances auraient augmenté de 3%.Les charges d'exploitation se sont creusées de 41,6% à 426 mio CHF. Sans les effets exceptionnels, elles n'auraient augmenté que de 10%, relève la banque. L'effectif a été revu à la baisse de 15% en raison de la vente de Jura, de la fermeture de la filiale suisse et des mesures de restructuration. Le nombre de collaborateurs était de 925 emplois temps plein fin 2013, contre 1090 salariés fin 2012.La somme du bilan a reculé de 1,2% à 20,9 mrd CHF et les fonds propres du groupe LLB s'établissent à 1,8 mrd CHF. Le ratio de fond propre dur s'inscrit fin 2013 à 18,8% contre 15,7% un an plus tôt.Pendant l'exercice sous revue, LLB a réalisé une série de mesure de son plan de restructuration "Focus 2015". Le groupe a ainsi vendu sa succursale de Lugano fin 2013 au gestionnaire de fortune PKB Privatbank et a fermé sa filiale suisse, qui a cessé ses activités bancaires fin 2013. La LLB a poursuivi ses investissements, notamment dans l'expansion des marchés de croissance dans la gestion de fortune. L'offre des produits offerts aux clients d'Europe centrale et de l'Est a été élargie.Un accord avec les Etats-Unis est encore attendu pour régler le cas de la filiale LLB Suisse, qui fait partie de la catégorie 1 des établissements contre lesquels une enquête est en cours aux Etats-Unis. La vente du gérant de fortune Swisspartners devrait également intervenir une fois un accord trouvé avec les autorités américaines, a indiqué la direction devant la presse.Pour 2014, la banque s'attend à un environnement demeurant exigeant. Un changement structurel est en cours dans le secteur bancaire, accompagné de conditions réglementaires de plus en plus complexes. Mais la banque compte "investir à nouveau en 2014 dans un futur durable et couronné de succès, a indiqué son directeur général Roland Matt, en ajoutant que la banque était "en bonne voie", sans formuler d'objectifs chiffrés.La LLB ne va constituer de provisions supplémentaires pour son programme de restructuration en 2014, a déclaré devant la presse le directeur financier (CFO) Christoph Reich.




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