Livres, colloque et distractions

Cette 5e édition du Feliv se tiendra simultanément dans trois villes du pays: Alger. Batna et Sidi Bel Abbès.
Le Festival international de la littérature et du livre de jeunesse revient encore cette semaine. L'ouverture de ce rendez-vous littéraire sera inaugurée officiellement le 14 juin, selon le commissaire du festival, Azzeddine Guerfi, qui a dévoilé en conférence de presse, tenue hier à Alger, le programme et les activités de ce rendez-vous. Sur ce point, un programme spécifique a été concocté dans le sillage du 50e anniversaire de l'Indépendance du pays qui servira de «fil rouge à ce festival. Dans ce sens, un colloque est prévu. Ce dernier traitera de la thématique qui s'articule sur «Les indépendances dans les littératures postcoloniales».
Le colloque est un tremplin pour «revisiter les écrits des années postindépendances et d'étudier les oeuvres les plus marquantes depuis 50 ans qui traitent de l'indépendance». Outre les expositions, projections de documentaires, affichages, la publication d'un ouvrage retraçant le parcours des «pères fondateurs de la littérature algérienne». En ce qui concerne les activités destinées au public juvénile, des spécialistes nationaux et internationaux ont été invités pour diriger des ateliers pédagogiques et ludiques afin d'offrir aux enfants l'occasion d'apprendre, de rêver et de s'amuser. Associant l'Entreprise du métro d'Alger dans cette édition, «des manifestations se tiendront dans les stations les plus fréquentées de la capitale pour rendre hommage aux pionniers de la littérature algérienne, arabophones et francophones», fait savoir le conférencier. Soulignant la mission livresque de cette manifestation, Azzeddine Guerfi met également l'accent sur le caractère farniente du Feliv. «Il se veut un rendez-vous festif. Sa programmation estivale et nocturne proposera au public d'Alger, de Batna et de Sidi Bel Abbès de clore les journées dédiées à la littérature et au livre de jeunesse par des spectacles musicaux et poétiques de haute facture», explique le commissaire.
Dans ce sens, quatre concerts sont prévus à Alger avec des artistes passionnés de rythmes et de poésie, cultivant un lien étroit entre texte et chanson. A ce titre, le choix des organisateurs s'est porté sur Magyd Cherfi, le barde algéro-toulousain, Houria Aïchi, la muse des Aurès, en passant par Cheikh Sidi Bémol, le rockeur et bluesman kabyle et le Trio Joubran.