Algérie

Livrée, sans toits, en 2001


La cité des 60 logements de Belgaïd dans un piteux état Livrés en 2001, les 60 logements réalisés par la commune de Bir-Djir au douar Belgaïd, n’offrent aucune commodité. En effet, les lieux n’étant pas pourvus d’un réseau d’assainissement, les habitants se sont retrouvés dans l’obligation de creuser des fosses pour l’écoulement des eaux usées.«Ceci fait que nous souffrons de maladies de la peau et de différentes allergies» assurent des habitants que cette situation exaspère et inquiète à la fois. «Ici, nous ne sommes pas approvisionnés en eau potable et devons l’acheter auprès des citernes. Le réseau passant à quelques pas seulement de nos maisons, nous ne comprenons pas pourquoi nous en sommes privés», s’indignent nos interlocuteurs qui reprochent aux autorités locales de Bir Djir de les avoir abandonnés. «Les autorités locales nous ont bien fait des tas de promesses mais n’ont jamais rien fait pour nous», confie un autre habitant avant d’enchaîner «il n’y a pas que les réseaux d’assainissement et d’AEP qui font défaut dans notre cité, il y a aussi l’absence de l’éclairage public qui nous pénalise . Pour absence de poteaux et autres pylônes, les citoyens en sont réduits au piquage à partir des cités voisines. Les lieux n’étant pas éclairés, c’est la peur», dit-il en substance. Egalement inquiet, un autre citoyen renchérit «Il y a à peine quelques jours, deux poteaux ont été plantés après nos incessantes démarches et réclamations. Ceci est absolument insuffisant et ridicule». Dans cette cité, la voirie n’est pas mieux lotie que les autres services. Ici, il s’agit plutôt de sentiers et chemins poussiéreux, souvent traversés par des rigoles qui assassinent les suspensions. Sur place, le visiteur n’a pas besoin de loupe pour se convaincre de la nécessité pour les pouvoirs publics de voler au secours des 60 familles. «A notre connaissance, un logement a toujours été considéré comme étant un toit sous lequel on s’abrite. Comment se fait-il alors que ces logements n’avaient pas de toit le jour où ils nous ont été livrés?», s’interroge un autre de ces habitants. Au fait, un toit n’est-il pas synonyme de maison? Khadra A. & N.M.
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