LIVRAISON AU CNT DES PARTISANS DE KADHAFI R'FUGI'S EN 'GYPTE

L'ambassadeur d?'gypte ? Alger sait jouer de finesse diplomatique lorsqu'il estime plut't prudent de ne pas r'pondre ? une question sans toutefois para'tre l?'luder.Sur la livraison des partisans de Kadhafi r'fugi's en Egypte au Conseil national de transition (CNT) libyen qui les r'clame, Azzedine Fehmi a convoqu? cette formule : 'on examine la question du point de vue du droit et, de plus, on attend de voir la r'action d'autres pays destinataires de la m'me requ'te, comme l'alg'rie avec A'cha Kadhafi.? En la mati're, il est 'vident, l?'gypte ne veut rien entreprendre qui puisse constituer un ant'c'dent. Pour se d'terminer par rapport aux r'fugi's libyens, partisans de l'ancien r'gime, r'clam's par les nouvelles autorit's de Tripoli, les Egyptiens ont fait le choix rus? d'observer d'abord les attitudes des autres pays objets de la m'me sollicitation. L'ambassadeur d?'gypte en Alg'rie, invit? hier samedi 3 mars du forum les Mille et une news de Djaza'r News, a indiqu?, en outre, que son pays est pr'occup? par les armes, notamment les missiles, en circulation dans la bande du Sahel. Il a affirm? ? ce propos qu'il 'y a une coordination entre l'egypte et l'alg'rie pour contrer Al Qa'da dans cette r'gion?. Rappel? au mauvais souvenir d'omdourman et ce qui s'en 'tait suivi comme froid diplomatique entre Alger et Le Caire, Azzedine Fehmi en a endoss? la responsabilit? au r'gime 'gyptien d'chu. 'il n'y avait pas de projet national. Les jeunes Egyptiens n'exprimaient pas le sentiment nationaliste dans les stades. L'ancien r'gime a exploit? cette situation.? S'agissant de la prise d'assaut du Parlement 'gyptien par les islamistes, l'ambassadeur s'est voulu rassurant. Selon lui, la majorit? parlementaire en 'gypte n'ambitionne pas de faire du Nil un Etat islamiste mais un Etat musulman o? les libert's sont respect'es. 'on leur donne une chance pour les voir et les 'valuer.? L'ambassadeur ne trouve pas anachronique que le gouvernement 'gyptien ne soit pas issu de la majorit? parlementaire. 'c'est une phase de transition. Le gouvernement g're les affaires courantes, en attendant la fin du processus institutionnel.? Azzedine Fehmi a expliqu? le recul de l?'gypte sur la sc'ne internationale et r'gionale au profit du Qatar par la situation interne au pays ainsi que par la politique de l'ancien r'gime qui n'associait pas le peuple dans la prise de d'cision en mati're de politique 'trang're.