Littoral : le spectre des inondations est omniprésent Chlef : les autres articles

Des chutes de pluie abondantes mais limitées dans le temps ont provoqué le débordement des oueds traversant les zones urbaines.
Les localités côtières restent très vulnérables aux inondations, comme cela a été encore le cas le 12 novembre dernier. Des chutes de pluie abondantes mais limitées dans le temps ont provoqué le débordement des oueds traversant les zones urbaines. Le gros des dégâts a été enregistré à Ténès où toute la partie Est longeant la RN 11 et le port commercial, a été complètement inondée par les eaux. Les lieux offraient un spectacle de désolation avec son lot de maisons inondées, de routes coupées et d'arbres et pylônes électriques arrachés.
Les commentaires allaient bon train quant aux causes de ces catastrophes à répétition.
Le sujet monopolise quasiment les discussions des Ténèsiens, reléguant au second plan la campagne électorale pour le scrutin du 29 novembre prochain. Certains pensent que les crues des rivières ont été favorisées par une déforestation accélérée, suite aux incendies ravageurs de l'été passé, d'autres font porter aux autorités locales et services techniques la responsabilité des défaillances constatées en matière de prévention des inondations. Mais dans les deux cas, les avis sont unanimes sur la nécessité de renforcer la protection des zones urbaines contre les risques d'inondations.
Les riverains s'en étaient déjà plaints après les inondations meurtrières de novembre 2011, et des ouvrages d'évacuation avaient été réalisés à l'époque pour contenir les crues. Mais selon un responsable des services hydrauliques, «il est toujours difficile d'endiguer des crues exceptionnelles avec des vagues de plus de 2 mètres». Des propos qui sonnent comme un aveu d'impuissance, laissant planer le danger sur les populations riveraines, à l'approche de la saison des grandes pluies.