L'ahellil, manifestation à la fois musicale, littéraire et chorégraphique, célébré comme un spectacle profane en même temps qu'une cérémonie quasi religieuse, constitue le genre spécifique du Gourara. L'analyse suivante, en distinguant les aspects musicologiques et littéraires pour la clarté de l'exposé, mutile un mode d'expression en réalité total et intégré.
Les similitudes entre l'ahellil et le genre voisin de la « tagerrabt » sont telles qu'une étude de l'un serait incomplète sans l'étude de l'autre, au moins sur certains points. La distinction est en tout cas nette à la fois dans la réalisation de chacun des deux genres et la conscience des individus. L'ahellil a un caractère plus solennel : il s'exécute debout, le plus souvent dans un lieu public, souvent à l'occasion de fêtes religieuses. La tagerrabt, plus intime, est célébrée à l'intérieur à l'occasion de fêtes domestiques. Les exécutants sont assis. A part cela airs et textes sont souvent (mais pas toujours) les mêmes.
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Posté Le : 04/01/2009
Posté par : hichem
Ecrit par : Mammeri
Source : amistimimoun.free.fr