Algérie

Litige autour d'un terrain à Aïn M'lila (Oum El Bouaghi) : Le propriétaire interpelle le ministre de l'Intérieur



Ahmed Abdelouahab Adjroud, propriétaire d'un lot de terrain situé dans la commune d'Aïn M'lila, wilaya d'Oum El Bouaghi, lance un S.O.S., et réclame l'intervention du ministre de l'Intérieur, afin de mettre un terme à son calvaire.Se disant victime de l'injustice des autorités locales, en particulier l'APC d'Aïn M'lila, M. Adjroud affirme que son terrain a été squatté par la commune. «J'ai acheté un lot de terrain appartenant à une femme en 2008, avec acte et tous les documents nécessaires, y compris le plan. La parcelle est enregistrée sous le N° 352 à la cité Ennour, avec une superficie de 234 m²» a-t-il déclaré.
Et de souligner qu'il est immigré à l'étranger. «Profitant de mon absence, la commune d'Aïn M'lila a squatté mon terrain, en le transformant en espace vert, sans me notifier officiellement et sans respecter les procédures légales de l'expropriation ou l'exploitation pour des projets d'utilité publique. Je n'ai même pas été indemnisé», a-t-il expliqué. Notre interlocuteur affirme également avoir saisi toutes les autorités locales, notamment le wali et l'ancien maire.
Mais ces derniers l'ont orienté vers l'agence foncière, qui a vendu le terrain à cette femme avant 2008. Hélas, les services de l'agence n'ont pas réglé son problème. M. Adjroud souligne que depuis «le squat», dont il a fait l'objet, il n'a cessé d'adresser des recours et des requêtes aux responsables concernés. «Aucune de toutes mes demandes d'audience n'a été prise en considération», regrette-t-il, en précisant dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur et dont El Watan détient une copie. «Tout ce que je demande, M. le ministre, est d'appliquer la loi spécifique à l'exploitation d'un terrain pour l'utilité publique, en prenant en considération les mesures nécessaires pour régler la situation», a-t-il noté. Afin d'avoir sa version des faits, nous avons contacté le maire d'Aïn M'lila, Smaïl Ounissi.
Ce dernier affirme que l'affaire date d'avant son mandat, en précisant que la commune n'est plus responsable des ventes des terrains et c'est l'agence foncière qui s'en occupe. «Certes il y a un conflit sur un lot de terrain à la cité Ennour, d'une superficie d'environ 800 m².
Mais ce terrain est exploité comme une aire de jeux. Ces aires sont protégées par une note présidentielle. Ce qui dépasse nos prérogatives en tant que commune. Et j'invite le concerné à venir me voir pour lui donner plus d'explications», a-t-il conclu.


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