liste et code aadl 14 janvier 2013

Les commentaires vont bon train sur la Toile à propos du programme de l'Aadl.
Rachid est un enseignant inscrit au programme de 2001 de l'Aadl. Il révèle que l'offre qu'elle propose ne représente rien devant l'incroyable demande qu'elle a reçue. «A ce qu'il paraît, les prix de ces logements ont quadruplé en l'espace de 10 ans, mais à mon avis ça reste tout de même abordable comparé aux logements mis en vente par leurs propriétaires.» Cet avis est posté sur Facebook. Il a ajouté que «ce sont des appartements neufs dans des cités neuves. Néanmoins, ce qui est inquiétant, ce sont les conséquences que cela pourrait engendrer quand on comprime les gens comme ça et qu'on connaît déjà les résultats (délinquance, criminalité, trafic de drogue). Chose pour laquelle le gouvernement n'accorde aucune attention». «L'erreur est d'avoir arrêté le programme un certain moment et les tergiversations ayant suivi comme en impliquant la Cnep», dit-il. C'est l'interprétation laissée par l' internaute. Saïd, un jeune cadre dans une Sarl privée a un commentaire pesant sur son mur de Facebook: «Ce sont des logements destinés aux riches, ils coûteront entre 1,7 milliard de centimes et 1,4 milliard de centimes. Les souscripteurs doivent payer 10% comme première tranche, soit 140 millions ou 170 millions de centimes. Il y a des gens qui attendent depuis 2001 et certains sont devenus fous ou sont morts», dit-il, «Autant de rêves de vie décente dans ce pays qui se sont évaporés.
Les entreprises algériennes sont écartées, on a confié la réalisation ou sous-traité avec des entreprises étrangères, Paradoxalement, ces entreprises viennent chercher les sous-traitants ici en Algérie», ajoute-t-il. «Beaucoup de jeunes cadres qui se sont inscrits dans ce programme depuis 2001, attendent encore sa concrétisation aujourd'hui. Depuis le limogeage de Bounafaâ, le programme a été dévié de sa ligne initiale, vous n'avez qu'à voir les nouveaux emplacements de l'Aadl de Ouled Fayet. c'est une catastrophe», ajoute-t-il. «Ce n'est plus une cité nouvelle répondant aux objectifs assignés à ce programme.On ne peut pas avoir totalement confiance dans les déclarations des responsables de l'Aadl. Les souscripteurs de 2001 sont toujours en attente de leur logement», ajoute-t-il encore.
Un autre internaute remarque: «On aurait dû donner un code aux souscripteurs. avec leur identifiant, par exemple leur numéro de souscription, ils pourront accéder à des données comme le prix», dit-il. Pour sa part, Mehdi, avocat, précise: «Ce qui dérange chez les demandeurs, c'est qu'ils passent leur temps à parler de corruption et de passe-droits pour justifier le retard de livraison de leurs propres logements. Ils ne se donnent jamais la peine de prouver ce qu'ils disent! C'est de la propagande. Le problème n'est pas dans les prix, mais dans le manque de transparence, la bureaucratie, les passe-droits, la corruption et le black-out de l'Etat sur la construction»,conclut-il.