L’Olivier du Sud de Tlemcen.
Tlemcen est connue par ses jardins et ses vergers du nord, du nord/ ouest et nord/est. Tandis que le Sud de la ville reste inconnu ou peu connu. L’esprit des remparts est toujours présent dans les relations humaines.
Des Béni Ournid,des Béni Hediel, des Béni Ghezli,des Béni Snous on garde que cette vision de charbonniers ou de fagotiers ,qui chaque hiver venaient, affrontant mille difficultés et autant de risques , vendre leurs bois, leurs charbons, confectionnés à base de racines calcinées aux citadins pour différents usages ,principalement cuisson et chauffage.
En ce temps le gaz n’existait pas ; même si notre pays regorgeait de cette énergie. C’était une autre époque où les bains et les fours marchaient au bois.
Des Béni Snous, seul le goût d’une délicieuse pêche parfumée et les dessins géométriques d’une H’sira sont retenus par la mémoire citadine, même si la même pêche et la même Natte sont elles aussi cultivée et tissée chez les Béni Hediel, leurs voisins.
Les Oulad Ouriach, étaient connus par leurs vastes terres et leurs élevages. Etendues non exploitées si ce n’est pour la culture de certaines céréales vivrières. Situation qui demeure encore aujourd’hui. Des milliers d’hectares n’ont pas encore trouvé de quoi se couvrir, et restent dénudés de toute verdure !
Les Oulad Nehhar et les Ahl Angad furent connus et par leurs cheptels que par leurs chevaux et leurs laines .Les premiers furent surtout connus par une musique unique au monde qui donne des ailes à plus d’un ; le Alaoui, qu’on retrouve miraculeusement dans les monts Chenoua-Tipaza et à Berkane au Maroc voisin.
La laine et le Alaoui, pourtant matière noble et musique énergétique, ne furent pas à la mesure de donner des idées pour faire de cette région aussi vaste qu’un pays, un coin qui donne non pas seulement de la laine et de l’alfa mais une région luxuriante d’essences fruitières capables de s’adapter aux rudes hivers et aux flammes des rayons solaires.
Les Ahl El Oued (Chouly.Yebder, Beni Yakoub,Oulad Sidi El Haj.Beni Hemmad. Beni Ghezli) se sont fait connaitre par leurs cerises leurs noix et, ce malgré leurs superficies trop étroites et accidentées qui ne furent point un handicap à même de les détourner de leurs objectifs : ils étaient arrivés à dompter la roche pour en faire de beaux vergers ;qui malheureusement pour cette région, le terrorisme va en stopper net ce développement et en appauvrira les petits fellahs qui tenaient tant à leurs lopins de terre et en faire d’eux des « émigrés » à Tlemcen.
Les cerisaies furent anéanties et à jamais.....de chajara moubaraka de Med Guerriche.
..../....
mohammed guerriche - tlemcen, Algérie
08/06/2022 - 540549
Officier aln puis anp
Sorti en retraite en 1971 avec grade de s/lieutenant
Tahraoui ahmed - Retraite militaire - Oran, Algérie
19/07/2016 - 304676
merci beaucoup
alili mohamed - retraiter - tlemcen, Algérie
28/05/2015 - 259962
viva l'algerie
larabi - fonctionneur - ain temouchent, Algérie
06/01/2014 - 165732
Posté Le : 30/10/2013
Posté par : chouhada