"Lire en fête" à Tlemcen Réconcilier les jeunes avec la lecture

En marge du déroulement du troisième festival culturel "Lire en fête" à Tlemcen, le palais de la culture Abdelkrim-Dali a abrité, mercredi et jeudi derniers, un colloque régional sur la lecture, dédié aux élèves scolarisés, animé par des universitaires de Tlemcen, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès et Saïda.Le directeur de la culture, Hakim Miloud, commissaire du festival, a souligné dans son allocution d'ouverture l'intérêt d'une telle rencontre qui "vise à encourager la lecture en arabe et en français au sein du milieu scolaire et susciter auprès des élèves un engouement pour le livre, qui demeure leur meilleur compagnon durant tout leur cursus éducationnel et bien au-delà".
Des conférences et ateliers autour de l'art et la manière de lire ont été animés par des professeurs et spécialistes en bibliothéconomie, axés principalement sur les techniques d'écriture et l'anthropologie des textes littéraires. Dans leur constat, les enseignants ont tiré la sonnette d'alarme face au recul de la lecture au sein du monde scolaire et ont estimé impérieux, aujourd'hui, d'exiger des élèves la lecture d'un livre par mois, avec obligation pour eux d'en assurer un résumé pour s'assurer qu'il a été bien lu ou au moins parcouru dans ses différents chapitres.
Cette démarche pourrait aboutir vers une nouvelle vision de la lecture et de son environnement, a-t-on fait remarquer. Cette troisième édition du festival "Lire en fête" a été marquée durant deux semaines par l'exposition de livres non seulement au palais de la culture, mais également à travers les bibliobus itinérants qui se sont déplacés dans les communes, à la Maison de la culture et dans les bibliothèques municipales gérées par le ministère de la Culture. Coïncidant avec la rentrée scolaire, elle mis à la disposition des élèves une panoplie de titres qui figurent dans leur programme annuel.
Dans le volet animation, le festival a donné lieu à diverses manifestations, comme des représentations théâtrales, des ateliers de contes avec Sihem Kennouche, qui a raconté de vive voix les légendes attachées aux lieux historiques de Aïn El-Houtz, Béni Add et Mansourah, l'initiation à la calligraphie arabe et l'apprentissage du chant.
B. A.
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