Algérie

LIRE EN FÊTE À MEDEA


LIRE EN FÊTE À MEDEA
Le Festival Lire en fête, qui s'est ouvert samedi dernier, et qui se prolongera jusqu'au 30 août, rencontre un vif succès auprès de la population, notamment les jeunes et les enfants, eu égard de l'importante fréquentation des espaces de lecture et de jeux créés au niveau de la maison de la culture Hassan-El-Hassani et du CEM El-Ibrahimi. L'atelier du conte est chaque jour pris d'assaut par de jeunes bambins qui viennent écouter les histoires que tante Nadia sert avec art. Un groupe de pédagogues encadre sous une tente les activités des travaux manuels où des enfants sont initiés à la préparation d'un spectacle de marionnettes à l'aide d'objets de récupération qui sont généralement des jouets traînant dans la maison. "L'objectif est de faire de l'enfant un jeune créateur qui sait se servir de ce qui est disponible et en faire une matière pour exprimer un message ou une idée. On lui apprend à concevoir les accessoires d'un spectacle de marionnettes à partir de certains objets qu'on trouve facilement tels le carton, une balle, un bout de tissu, de la colle, des boutons", nous explique-t-on. La lecture est encouragée par certains moyens de diffusion des ouvrages, dont la mise en place de stands et d'espaces de lecture ainsi que l'organisation de caravanes qui ont commencé à sillonner les grandes agglomérations dès le coup d'envoi. "Pour les besoins de l'événement, 6 maisons d'édition venant d'Alger et Tizi Ouzou participent à l'exposition où des ouvrages correspondant à la demande du lectorat jeune sont proposés", indiquera Abdelkader Bellatrèche, chargé de la distribution des livres. Et d'ajouter : "Les ouvrages exposés embrassent les différents domaines du savoir scientifique et social et de l'enseignement parascolaire. Par ailleurs, Il sera fait don de quotas de livres de 500 ouvrages aux communes visitées par la caravane. Le festival offre chaque jour 50 livres aux jeunes lecteurs qui prennent part aux jeux programmés". Rencontrée au stand de la maison Edition du terroir, propriété de Saliha Aribi de Tizi Ouzou, la jeune poétesse Mounira Mazar, auteure d'un livre en tamazight intitulé Prisonnière des mots, évoquera pour nous son amour de la poésie, une poésie qui exprime les sentiments de frustration vécue, les émotions ressenties, la recherche de la vérité et de la justice, la dignité et l'amazighité, etc. Son éditrice, qui participe pour la deuxième fois au festival, nous parlera de son aventure dans un domaine où il n'est pas aisé de se frayer un chemin, mais que sa passion et son abnégation ont fini par payer puisqu'elle en est à son 9e titre.NomAdresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)