Lindsay Edouard, représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population : «L'Algérie a réalisé de grands progrès»

Quelles sont les implications du cap des 7 milliards d'êtres humains, qui sera franchi le 31 octobre prochain '  Le problème qui se pose est que nous nous retrouvons avec beaucoup de jeunes et beaucoup de vieux. Et tous les deux doivent àªtre pris en charge. Les jeunes constituent un potentiel dans le monde et notamment en Algérie. Donc, il faut se concentrer sur l'éducation de ces jeunes en créant des services spéciaux pour qu'ils se rencontrent, et discutent. Il faut aussi concevoir des opportunités pour le développement. Par ailleurs, avec l'appui du soutien social approprié, les jeunes peuvent jouir d'une existence plus saine à  l'abri de la pauvreté et élargir les perspectives de paix et de stabilité. Vous avez parlé des jeunes et des personnes âgées. Ce sont les deux extrêmes. Quelles sont les orientations que le FNUP a données 'Notre fonds appuie les programmes de santé reproductive et pas seulement le suivi de la grossesse des femmes de 18 à  45 ans. On prépare les jeunes à  une meilleure vieillesse en  concentrant nos efforts sur les affections qui touchent les jeunes et les personnes âgées. Notre intérêt est de fournir les meilleurs services pour le bien-être de tous. Quelle appréciation faites-vous des progrès réalisés par l'Algérie en matière de prise en charge des problèmes de santé maternelle et infantile ' Notre bureau travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé. Des études et des enquêtes ont été réalisées sur la santé reproductive et des rapports ont été établis. Nous avons constaté durant la dernière décennie une baisse sensible du taux de mortalité infantile. Et cela constitue un bon point pour l'Algérie. De 140 décès pour mille habitants en 1960, ce taux est descendu à  23 décès.