Algérie

Limogeage de cadres à Tiaret



La série noire continue Moins d?une semaine après le limogeage de trois cadres - celui de la subdivision de la DLEP, le responsable de l?unité de l?Algérienne des eaux et celui chargé du suivi de la direction de l?éducation - en marge d?une tournée du wali dans la daïra de Frenda, c?était, hier, le tour du subdivisionnaire de la DLEP de la daïra de Oued Lili de faire les frais de l?énervement du wali qui n?admettait pas « ce laxisme de responsables qui continuent, selon les termes du communiqué, de freiner le développement dans la wilaya de Tiaret, a fortiori dans certaines localités qui ont longtemps souffert des affres du terrorisme ». Un limogeage situant la donne en matière de conduite des affaires dans la région de Tiaret qui n?en continue pas moins de pâtir ici et là de retards beaucoup plus préjudiciables pour le citoyen qui ne comprend pas pourquoi en dépit des colossales enveloppes financières dévolues à leur collectivité locale le progrès, du moins la mise à niveau, tarde à les toucher. Des limogeages à la pelle qui restent tout de même sans effet, parfois, à voir une certaine léthargie toujours caractériser certaines directions. Le communiqué rappelle que les pouvoirs publics locaux n?avaient ménagé aucun effort pour permettre aux cadres concernés d?exercer dans de bonnes conditions. Celui présentement incriminé « n?aurait pas voulu déménager avec sa petite famille dans son lieu d?affectation ». Il y est pourtant certains limogeages qui restent entourés de flou, comme celui ayant touché celui de la subdivision de la DLEP de Frenda, venu en pleurs dire sa peine, car « s?estimant gravement lésé ».


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