Ligue une, acte deux

Le Championnat de football reprend ses droits. Après une phase aller mi-figue mi-raisin, le second temps de l'exercice footballistique animera de nouveau les week-ends sportifs.Au grand bonheur des inconditionnels. La trêve hivernale, durant laquelle les différents protagonistes, chacun avec ses moyens, auront tenté de remettre de l'ordre dans leurs rangs, et essayé de se préparer pour la phase la plus délicate, aura été pour les observateurs l'occasion d'esquisser un premier bilan. Les questions liées à l'argent, eternel nerf de la guerre, n'auront pas dérogé à la règle. Quasiment tous les clubs animant le Championnat nationalde Ligue une auront été confrontés à des difficultés de trésorerie.Avec des conséquences inévitables. La décision de la Fédération de plafonner les salaires des joueurs, jugés exorbitants et mettant en péril les équilibres des clubs, n'aura pas laissé indifférent.La valse des limogeages des entraîneurs aura aussi été un élément marquant de cette première phase. La question de la participation (ou non) aux compétitions africaines devra, quand à elle, se poser crument dans quelques semaines. Techniquement la phase retour s'annonce particulièrement disputée. Plusieurs équipes sont concernées par le titre, au vu du classement actuel. Chaque point aura désormais son pesant d'or. L'USMA, champion d'hiver, probablement le club algérien le plus en forme du moment, n'aura pas la partie facile. Après avoir acquis la Super coupe face justement à son poursuivant immédiat, les usmistes partent avec les faveurs des pronostics.Effet psychologique oblige.Cependant, l'Entente de Sétif, en proie actuellement à une grave crise financières, selon le manager général Rabah Saadane, vendra chèrement sont titre de champion. Du spectacle en perspective. De bon augure après un intervalle aller plutôt terne, de l'avis des spécialistes. Il est vrai que l'attention du grand public se focalise sur le grand événement qui s'annonce palpitant en juin. Le Mondial qui intéressera au plus haut point toute l'Algérie du sport et au-delà semble éclipser le championnat domestique.Il faudrait donc attendre l'après Coupe du Monde pour enfin appréhender les questions qui fâchent, dresser un véritable bilan du professionnalisme en déroute. Et surtout en tirer les conséquences.