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Ligue des champions UEFA


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Le Real a réussi son pari de remonter son handicap du match aller en battant Wolfsburg (3-0) dans une rencontre maîtrisée où la patience des Madrilènes a payé. Le talent de Cristiano Ronaldo aussi. De quoi espérer une grande fin de saison. Notre antisèche.Le plan parfait du RealLe Real a su rapidement emballer le match, poser d'emblée son empreinte sur la partie. Wolfsburg a été obligé à défendre ou à faire tourner le ballon dans son camp, subissant une pression qui l'a fait craquer deux fois consécutivement. Une fois le retard rattrapé, les Madrilènes ont reculé, ont davantage laissé les Allemands man?uvrer, avec moins d'intensité. Mais ils ont temporisé pour repartir pied au plancher en seconde période. Ils avaient besoin d'appuyer de nouveau sur l'accélérateur. Ils ont eu les moyens pour le faire. Ils l'ont fait. Wolfsburg a de nouveau été acculé dans son camp et n'a pas vraiment réussi à se sortir de cette étreinte. Une fois le fatidique troisième but inscrit, les Merengue n'ont pas fait l'erreur de s'arrêter de jouer et ont continué sur leur élan. Pour être plus proche du 4-0 que du 3-1. Ronaldo sur un nuage, Draxler malheureuxCristiano Ronaldo a été le grand monsieur de la soirée. Le Portugais a pu repartir avec le ballon du match grâce à son triplé, son cinquième en C1. Le "meilleur joueur du monde" selon son entraîneur s'est comporté en véritable patron, a été surmotivé durant 90 minutes, a sans cesse haranguer le public du Bernabeu. Et il a assumé dans le jeu. Avec 16 buts cette saison en Ligue des champions, CR7 a établi le deuxième meilleur total de l'histoire de la compétition, après ses 17 réalisations de 2013-2014.Ronaldo n'a pas été le seul au rendez-vous. Le capitaine Sergio Ramos a été la clé de voûte d'une défense à la solidité retrouvée, réussissant tous ses tacles et régnant dans les airs. Il a même failli être l'auteur du but de la qualification, mais sa tête a trouvé le poteau. Sur le côté droit, Dani Carvajal a été tranchant, ses montées offrant presque à chaque fois des occasions. Danilo, en difficulté à l'aller, souffre de la comparaison. Du côté de Wolfsburg, Julian Draxler n'a pas pu peser comme il l'espérait, sortant sur blessure dès la 32e minute. Principal danger pour le Real, qui avait fait très mal il y a six jours, il a manqué aux Loups, même si André Schürrle s'est démené. Naldo et Josuha Guilavogui ont payé cher leur erreur en ne restant pas soudés dans le mur sur le troisième but.Ce qui aurait pu tout changer : Henrique était en position idéaleWolfsburg a eu sa chance, dans la période où le Real s'est relâché. Bruno Henrique a obtenu une occasion en or à la 38e minute, sur un centre d'André Schürrle au point de penalty. Le Brésilien a hésité, a manqué son contrôle et a trop tardé à frapper, étant contré par Marcelo et Sergio Ramos à bout portant. Le score était encore de 2-0. Un but aurait obligé les Merengue à devoir marquer deux autres buts et à davantage se découvrir.La stat : 6Le Real est fidèle au rendez-vous. Pour la sixième saison de suite, il a atteint le dernier carré de la Ligue des champions, depuis 2010-2011. S'ils se qualifient ce mercredi, le Bayern et le Barça ne peuvent totaliser que cinq demi-finales sur cette période. Et si le Real réussissait un tonitruant doublé 'En l'espace de 10 jours, le Real aurait pu tout perdre et faire une croix sur sa fin de saison. A l'inverse, il a peut-être changé la face de cet exercice 2015-2016 et pourrait s'être idéalement lancé pour le sprint final, en remportant le Clasico (1-2) puis en battant Wolfsburg (3-0). La Maison Blanche s'est relancée en Liga, revenant à quatre points du Barça alors qu'elle était à 12 longueurs fin février. Elle s'est qualifiée en demi-finale de C1 alors qu'elle était dos au mur après le match aller. A la clé, des performances inédites depuis plusieurs années, des matches références pour Zinédine Zidane. Son dernier succès au Camp Nou en Liga datait de 2012. Sa dernière qualification européenne après avoir perdu à l'aller remontait à 2002.Les Madrilènes ont montré une grande sérénité avant la rencontre. Ils étaient convaincus qu'ils allaient réussir leur pari. Cela s'est retranscrit sur la pelouse. La formation espagnole a été sûre de sa force, avec un plan de jeu suivi à la lettre, et surtout une grande patience pour aller chercher les trois buts nécessaires. Lors des deux rencontres des huitièmes de finale contre la Roma et à l'aller, le Real avait été très loin d'avoir cette maîtrise. Il semble désormais bien plus consistant collectivement, avec un véritable bloc opposé à l'adversaire.Devant, la force de frappe peut alors faire la différence à tout moment. Pour finir en trombe son championnat et sa campagne européenne, Zidane peut compter sur un Cristiano Ronaldo toujours aussi brillant. Karim Benzema et Gareth Bale retrouvent aussi l'intégralité de leurs moyens, au meilleur des moments. La BBC est en mesure de rivaliser avec la MSN, qui marchait sur l'eau au début de l'année 2016. Cela n'est plus vraiment le cas aujourd'hui pour les Barcelonais, pas encore assurés de leur qualification face à l'Atlético. De quoi avoir deux compétitions bien plus ouvertes que prévu. Zidane: " Cristiano est le meilleur"Zinedine Zidane et le Real Madrid ont gagné leur pari. Ils ont effacé la défaite du match aller à Wolfsburg pour s'imposer 3-0 et se hisser dans le dernier carré. Le coach français a rendu hommage à ses joueurs, particulièrement à Cristiano Ronaldo, colossal mardi soir.Zinédine Zidane a vécu une sacrée soirée. L'entraîneur du Real Madrid en a même craqué son pantalon en fin de match. Au-delà de cet accroc vestimentaire, ce fut un mardi soir parfait pour Zizou. 10 jours après le triomphe du Camp Nou dans le Clasico (1-2), il s'offre un deuxième moment fort avec cette victoire contre Wolfsburg (3-0) et la qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions.Plus fort que le Clasico, même, à en croire l'ancien meneur de l'équipe de France. "C'est ma plus grande soirée en tant qu'entraîneur", a-t-il lâché après la rencontre. Comme entraîneur, c'est juste énorme après le 2-0 du match aller. Heureux plus que soulagé, le technicien français a rendu hommage à toute son équipe. "Ça n'a pas été facile mais je suis fier de ce que les joueurs ont fait ce soir, a-t-il souligné. C'était une soirée spéciale et je suis ravi pour les joueurs. Ce qu'ils ont accompli est phénoménal." Le PSG n'ira pas en demies - Le Paris Saint-Germain n'ira pas en demi-finale de la Ligue des champions. Pour la quatrième année consécutive, le PSG a été sorti en quarts. Après son match nul au Parc des Princes (2-2), le club parisien a été battu au retour par Manchester City (1-0), ce mardi. C'est Kevin de Bruyne qui a inscrit le seul but (76e) d'une partie bien décevante.Cette fois, Paris n'aura aucune excuse. L'an dernier, les Parisiens étaient tombés sur un Barça phénoménal. Ce mercredi, leur route s'est encore arrêtée en quart de finale de la Ligue des champions mais face un Manchester City pourtant peu inspiré. Après 76 minutes indigestes, une frappe enroulée de Kevin De Bruyne a éteint tous les espoirs parisiens (1-0). Pour la quatrième année consécutive, le PSG bute sur la dernière marche avant les demi-finales. Leurs regrets seront énormes, Paris n'arrive pas à grandir.Mais il n'a pas mérité mieux au vu de ce quart de finale retour. Le coup de poker de Laurent Blanc au coup d'envoi a fait un gros flop. Jamais ses hommes n'ont pris la mesure de ce 3-5-2 et la titularisation dans l'axe d'Aurier fut un fiasco total. Parmi ses multiples approximations, l'Ivoirien a perdu un ballon au milieu de terrain et cinq secondes plus tard, Trapp était contraint de faucher Agüero dans la surface (29e). Mais l'Argentin n'a pas cadré son penalty et Paris est resté par miracle dans la rencontre. Motta blessé avant la pauseSi défensivement, Paris n'a pas dégagé la sérénité d'un prétendant au dernier carré de la Ligue des champions, il n'a pas rehaussé l'ensemble en attaque. Le trio Di Maria-Ibrahimovic-Cavani n'a jamais rien montré. Hormis deux coups francs directs bien boxés par Joe Hart (16e, 48e), une tête piquée de Thiago Silva (65e) et un face-face raté de Cavani devant le portier anglais (80e), Paris a tourné en rond. Sans intensité, sans idée, sans audace. Bien sûr l'absence de Marco Verratti, la suspension de Blaise Matuidi et la blessure juste avant la pause de Thiago Motta a déplumé le milieu de terrain de ses trois tauliers.City ne s'est pas montré beaucoup plus mordant. Certes Agüero a raté trois fois la mire dans des positions dangereuses (22e, 23e, 78e), certes Navas a fait passer un frisson dans le dos de Trapp (40e) sur une nouvelle bourde d'Aurier mais ce ne fut jamais le siège devant le but du portier allemand. C'est sans doute ce qui laissera le plus de regrets au PSG : City n'en a pas montré beaucoup plus. Les Citizens se sont simplement montrés ultra-réalistes en marquant sur leurs trois tirs cadrés en 180 minutes et profité de l'apathie parisienne.Excellents en phase de poule, très convaincants face à Chelsea en 8e, Paris a complètement disparu. Son jeu s'est délité et le PSG n'a pas été à la hauteur de l'évènement. City atteint pour la première fois de son histoire le dernier carré de la C1. Paris devra attendre encore un an. Cette campagne laissera un goût très amer. Les regrets seront éternels.


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