Ligue des champions d'Europe

Comme ce fut le cas au tour précédent, ces demi-finales s'annoncent fort prometteuses entre quatre clubs aux ambitions bien arrêtées. Ce n'est que la phase aller, mais il s'agit de prendre option pour les 3 et 4 mai prochains où tout se décidera. Il est évident que les clubs qui reçoivent aujourd'hui et demain sont tenus par l'obligation du résultat, mais pas seulement. Car on a déjà vu des clubs vainqueurs à l'aller se faire éliminer au retour. Le récent exemple du Barça est encore frais dans les mémoires. Aujourd'hui donc, nous aurons un duel inédit entre Man City, le rescapé inattendu à ce stade, et l'habitué de la Ligue des champions, le Real. Et quoi de mieux que leur comportement ce week-end dans leurs championnats domestiques pour évaluer leurs chances ' Les Anglais de Man City sont au top, puisqu'ils sont sur une bonne série. Cette fois, Stoke City n'a pas fait le poids face aux Citiziens qui ont déroulé, infligeant un sec 4-0 à leurs adversaires du jour. Si on retrouve au rayon des buteurs l'inévitable Kun Aguero et son complice Fernando, on citera le petit nouveau, le Nigérian Iheanacho, auteur de deux buts. Tous les observateurs s'accordent à dire que, sur deux matches, le Real est favori comme en quarts de finale face aux Allemands de Wolfsburg. Mais le coach de Man City n'en a cure de ce pronostic qu'il a balayé avec les propos suivants : « Paris SG aussi était favori contre nous… », ce qui laisse supposer que le technicien chilien va mettre en place une stratégie pour contrer ses adversaires. Il est certain qu'il a visionné le match de Liga contre le Rayo Vallecano.Il a vu que, sans Cristiano Ronaldo, l'équipe madrilène n'est plus la même. Outre son buteur Ronaldo dispensé de ce match, Zidane a préservé d'autres cadres comme Ramos et Modric, alors que Benzema, blessé, n'a pas terminé la rencontre. Toujours est-il qu'après avoir connu des sueurs froides en première période, Zidane a battu son « meilleur ennemi » Paco Jemez, auteur d'une fronde la saison écoulée lorsque Zinedine entraînait la Castilla. Le Real doit donc une fière chandelle à son Gallois Bale, auteur de deux buts.Aujourd'hui, le technicien français alignera son équipe de gala pour, non pas limiter les dégâts, mais arracher le meilleur résultat possible dans l'attente du retour à Bernabeu. Cependant, les Anglais ont des ressources. Si la défense est un peu juste, en revanche, devant, il y a du talent avec les Aguero, De Bruyne, Sterling, Navas, sans oublier le milieu avec Touré, Fernando et Fernandinho. Pour les avoir mésestimé, les Parisiens du PSG s'en mordent les doigts à l'heure qu'il est.Demain, au stade Vicente Calderon est programmé un duel tout aussi passionnant entre le Bayern et l'Atletico, ce dernier étant considéré à présent comme un véritable épouvantail par sa rigueur et son organisation défensive. Entre ces deux équipes, il existe un point commun, à savoir qu'elles possèdent deux défenses très solides et difficiles à prendre en défaut. De leur côté, les Colchoneros se sont contentés du « tarif » habituel (1-0) face à Malaga, tandis que les Allemands s'imposaient aisément à Berlin contre le Hertha. Le coach du Bayern, Guardiola, a l'avantage de connaître parfaitement l'Atletico et s'attachera à trouver la faille dans ce secteur défensif lequel, il faut le souligner, sera privé de son chef, l'Uruguayen Godin. Cette absence est de poids mais gageons que le rusé Diego Simeone a plus d'un tour dans son sac.Il misera encore une fois sur le duo Torres-Griezmann. Avec, en face, des clients comme Muller, Vidal, Costa et Lewandowoski, il est certain que l'on ne devrait pas s'ennuyer, bien au contraire.