Ligue des champions d'Afrique Scénario catastrophe à Tizi-Ouzou

Les carottes sont bel et bien cuites pour la JSK qui a hypothéqué cevendredi ses chances de qualification aux demi-finales de la Ligue deschampions d'Afrique.Sur son antre du stade du 1er Novembre de Tizi-Ouzou, notre représentant,qui a concédé la défaite de trop après celles de Tripoli et dernièrement àSousse, a montré ses limites dans cette prestigieuse compétition africaine enne réussissant pas, après de nombreuses participations, à passer le cap de laphase de poules, contrairement à son adversaire du jour, l'ES Sahel, qui aconforté sa position de leader du groupe avec une présence avant l'heure dansle carré final.Les Tunisiens, qui comptabilisent un capital expérience et malgrél'absence de cinq titulaires, ont tiré profit de la pression qui pesait sur lesépaules de leurs vis-à-vis qui étaient dos au mur pour mener à leur guise lesdébats. Maîtrisant de bout en bout la situation, les Tunisiens, bien disposéssur le terrain, jouèrent intelligemment l'arme du contre en portant le coupfatal dans le temps additionnel de la première période par le Béninois Ogambi.Ce coup de poignard déstabilisa davantage les protégés du tandemMouassa-Saïb, qui n'arrivèrent à aucun moment en seconde période à trouver lasolution pour contourner la défense tunisienne, et ce malgré les rentrées deBerramla, Saïbi et Derrag. Comme en première période, dans le tempsadditionnel, le même scénario se répéta: Chermiti profita d'une erreurdéfensive pour signer le second but et par là même la victoire pour son équipe,victoire qui ne souffre d'aucune contestation, même si la JSK avait uneoccasion de sauver l'honneur par le keeper Chaouchi, qui ne put transformer unpenalty généreusement accordé par le referee soudanais, qui ferma aussi lesyeux sur un mauvais geste du keeper kabyle à l'heure de jeu.Outre cette défaite, la JSK risque d'être lourdement sanctionnée par laCAF après les jets de projectiles qui ont contraint l'arbitre KhaledAbderrahmane à arrêter la partie une bonne dizaine de minutes en secondepériode, même si les Tunisiens, en bons «comédiens», ont une part deresponsabilité dans ce scénario catastrophe.