Le CSC parviendra-t-il à créer l'exploit ce soir au stade Radès de Tunis ' Même si tout reste possible dans un match de football, il n'en demeure pas moins que la mission s'annonce extrêmement difficile pour les Sanafirs face à un team de l'envergure de l'ES Tunis qui n'est autre que le détenteur du trophée. La défaite concédée au match aller s'avère comme un handicap de taille devant une équipe de l'EST qui est difficile à manier devant son public et avec des joueurs rompus à ce genre de situations. N'ayant rien à perdre, mais tout à gagner, les Vert et Noir sont appelés à bien gérer leur match face aux Tunisiens de l'Espérance qui n'hésiteront pas à user de moyens extra-sportifs pour atteindre leur objectif, à savoir un billet au dernier carré de la plus prestigieuse compétition continentale.Les Tunisiens, comme tout le monde le sait, sont passés maîtres dans la provocation quand il s'agit des Algériens. D'ailleurs, au match aller, l'entraîneur de l'EST, Mouine Chaâbani, a refusé d'assister à la traditionnelle conférence de presse d'avant match à Constantine. Un comportement anti-professionnel et indigne d'un sportif. C'est dire que, pour espérer faire partie des quatre meilleures formations du continent, les Algériens du CSC doivent impérativement garder leur concentration. Lors de la première manche et au vu du match, le CSC n'a pas démérité sur le plan de jeu face à l'EST et a prouvé qu'il est capable de sauter l'obstacle tunisien, n'étaient-ce quelques impondérables. En plus de l'absence de quelques éléments de base, le Chabab n'a pas été épargné par la programmation à l'échelle nationale pour bien préparer cette joute continentale. Denis Lavagne, le coach du CSC, a été obligé de faire avec ce qu'il avait sous la main, l'effectif étant amoindri pour diverses raisons. «Jouer à fond nos chances», tel est le leitmotiv du coach français du Chabab qui refuse d'abdiquer au même titre d'ailleurs que ses joueurs. Certes, les conditions d'avant match sont nettement favorables aux Tunisiens de l'Espérance, mais cela ne veut nullement dire que c'est acquis d'avance. La seule difficulté du CSC réside dans les erreurs défensives commises à Constantine, ce qui a permis à l'EST de planter trois banderilles à l'extérieur. Ce qui est assez rare à ce stade de la compétition. Ceci ne veut nullement dire que le Chabab de Constantine est d'ores et déjà éliminé, car une victoire par 2 à 0 suffira largement aux Sanafirs à composter leur billet pour le carré d'as de la Ligue des champions. Mais en face, l'EST aspire au même objectif. Alors le CSC a-t-il les moyens de créer la grande sensation d'éliminer l'ogre tunisien ' La tâche de nos représentants semble ardue et pour fausser tous les calculs, les Algériens devront coûte que coûte éviter d'encaisser un but, ce qui risque de les faire sortir du match et leur faire perdre leur concentration. L'objectivité nous amène à dire que ce sera difficile en l'absence du gardien Rahmani, même si son remplaçant, Liman, dispose d'une belle opportunité de confirmer la confiance placée en lui. Mais, si demain l'aventure du CSC venait à s'arrêter, tout le monde sera unanime à dire que le Chabab est sorti avec les honneurs après avoir été le digne représentant de l'Algérie pour sa première expérience dans cette compétition africaine.
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Posté Le : 13/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com