Les entraîneurs ont beau échafauder des plans de bataille. La réalité se
charge parfois de déjouer leurs desseins. Il était prévu que les joueurs de la
JSK n'aillent pas la fleur au fusil et d'attendre afin d'analyser le jeu de
leur adversaire et d'agir, par la suite, en fonction de leurs observations. Or,
qu'avons-nous vu en cette première mi-temps ? Une demi-heure exécrable où le
football hourrah fut à l'honneur. Mais le plus grave, c'est l'agressivité des
joueurs tunisiens qui a été logiquement sanctionnée par l'arbitre marocain,
dont la tâche a été rendue très difficile. Il a sifflé toutes les fautes, y
compris celles des joueurs kabyles.
Supérieurs sur le plan numérique,
les Algériens, plus calmes et plus collectifs, ont réussi à tromper le gardien
du Club Africain à la 29' par Ech-Chergui suite à un mouvement offensif bien
orchestré.
Les Canaris ont dominé leurs
adversaires dont les rares incursions ont été repoussées facilement par un
impressionnant Coulibaly, bien secondé par son compère Belkalem. On notera un
seul tir tunisien hors du cadre du keeper Hadjaoui en fin de cette première
période.
Malheureusement, la seconde
mi-temps aura été mal gérée par les protégés de Geiger. De son côté,
l'entraîneur français du Club Africain a joué son va-tout «après, dit-il, la
parodie de football de la première période», s'en prenant par ailleurs à
l'arbitrage. Le coach suisse de la JSK a certainement voulu assommer son
adversaire en lançant Azuka, un joueur frais. Il s'avère que les Tunisiens
avaient décidé eux aussi d'attaquer, ce qui a donné quelques soucis à la
défense tizi-ouzouéenne. De fait, la possession du ballon a été supérieure du
côté du Club Africain qui a obtenu plusieurs corners, surtout après la rentrée
de l'excellent Malien Traoré qui créera le danger à chacune de ses actions.
D'ailleurs après plusieurs tentatives, il sera l'auteur de l'égalisation sur un
corner, s'élevant plus que tout le monde (86'). Jusqu'au coup de sifflet final,
la défense de la JSK aura eu du mal à le contenir.
Ceci dit, il faut reconnaître que
la JSK n'a pas su exploiter à bon escient l'infériorité numérique de son
adversaire.
Lors du match retour à Tizi
Ouzou, ce sera sans doute une autre paire de manches. A l'entraîneur Geiger et
à son staff de rectifier le tir.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 20/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Adjal L
Source : www.lequotidien-oran.com