Le moins qu'on puisse dire à l'issue de la première manche de cette
demi-finale de la Ligue des champions arabe est que notre représentant est
condamné à l'exploit le 26 avril à Tunis pour espérer atteindre sa troisième
finale d'affilée dans cette compétition. Les protégés de Aït Djoudi,
méconnaissables ce samedi dans leur jardin du 8 Mai 1945, ont dû subir la loi
des Tunisiens qui ont surclassé leurs vis-à-vis sur tous les plans et, SVP, sur
une surface qui ne leur est pas familière. Il faudra donc dans deux semaines au
stade d'El-Menzah une grande Entente pour espérer renverser la vapeur. Car, au
vu de sa prestation d'avant-hier, l'affaire semble mal engagée pour les
camarades de Diss.
Ces derniers n'ont pu développer leur football habituel, et ce en raison
du pressing exercé sur le porteur du ballon tout au long de la rencontre par
les protégés de Maher Kenzari. Ces derniers, au point physiquement et
remportant tous les duels, ne laissèrent guère d'espace aux locaux qui furent avertis
d'entrée en concédant un but signé Derbali, mais qui ne fut pas validé par le
referee omanais Abdullah Al Hilali pour une position d'hors-jeu pas du tout
évidente. Loin de se décourager, les visiteurs poursuivirent leur harcèlement
face aux locaux quelque peu dépassés par le rythme. Se montrant menaçants au
fil des minutes, les attaquants de l'Espérance faillirent ouvrir la marque
avant la fin de la première période, n'était-ce le sauvetage miraculeux de
Laïfaoui sur sa ligne. En seconde période, on s'attendait à un sursaut des gars
de l'Entente, mais rien n'y fit. Au contraire, ce furent les Tunisiens qui
maîtrisèrent la situation, même si les camarades de Raho tentèrent de débloquer
la situation en jouant long et sur des balles arrêtées. Mais là encore, le
gardien tunisien Kesraoui était omniprésent. Gagnés par l'énervement et
incapables de se créer des occasions de but, les hommes d'Aït Djoudi finiront
par céder à un quart d'heure de la fin sur une réalisation signée Derragi,
lequel profita d'une erreur défensive pour lober Faradji sorti à sa rencontre.
Malgré le forcing des Sétifiens dans les dernières minutes, le score n'évolua
pas, au grand dam des supporteurs locaux. En somme, une victoire méritée de
l'EST qui a pris une sérieuse option pour la qualification en finale, face à
une Entente qui nous doit une revanche à Tunis.
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Posté Le : 13/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com