Algérie

Ligue des champions



Ligue des champions
Dimanche à 14h30, le représentant algérien, l'ESS, défiera sur la pelouse du stade Tata Raphaël de Kinshasa le Vita Club pour le compte de la finale aller de la Ligue des champions d'Afrique.26 ans après, le club-phare de la capitale des Hauts-Plateaux, qui hume le sport-roi, se retrempe dans l'indescriptible ambiance du dernier virage de la plus prestigieuse compétition continentale des clubs. Sous la houlette d'un duo magique (Aribi-Khalfa), les Noir et Blanc d'hier ont, un certain 9 décembre 1988, décroché leur première étoile. Dénommée dans le temps «Coupe d'Afrique des clubs champions». Modernité oblige, celle-ci cède le témoin à la Ligue des champions (LDC). Une telle compétition est restée, des années durant, hors de portée des clubs algériens, trahis par une quelconque logistique, un déficit en potentialités techniques et un manque de soutien des instances dirigeantes de notre football. N'ayant pas confiance dans le produit du terroir, la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération algérienne de football (FAF) ont, avant même l'entame de la présente compétition, crié au loup. Têtus, les Sétifiens, qui ne pouvaient faire l'impasse sur une participation à une compétition continentale, s'engagent contre vents et marées. Malgré le manque de moyens et la saignée de l'intersaison, marquée par les départs de nombre de «pros» ayant opté pour le plus offrant, l'Aigle noir maintient le cap.La sanction de son 12e homme, privé de la demi-finale aller, disputée dans un chaudron vide, stimule les camarades de Khedairia, obligeant le Tout-Puissant Mazembe à plier dans la fournaise de Lubumbashi, où il n'est pas donné au premier venu de déjouer les plans et les gri-gris du club local. Avec un «sponsor virtuel» et un effectif très réduit (celui-ci se résume à 18 joueurs dont deux gardiens), les Sétifiens contrarient tous les pronostics, gagnent le droit de disputer l'ultime étape de la LDC.Pour bien préparer la double confortation devant l'opposer à un autre club congolais, le Vita Club, un sérieux client, la bande à Madoui s'est retranchée au niveau de l'Ecole nationale des sports olympiques(ENSO) de Sétif, qui n'a rien à envier aux centres de préparation de certains pays huppés. Loin de la ferveur de leurs fans et du vacarme de la cité qui prie pour ses protégés, les Noir et Blanc mettent les bouchées doubles pour non seulement être au top le jour J, mais aussi remettre sur pied leurs blessés ne voulant en aucun rater ce rendez-vous avec l'histoire. Placés dans de très bonnes conditions de travail, Madoui et ses adjoints appliquent leur feuille de route, analysent et décortiquent le jeu du Vita Club, parlent beaucoup avec leur collectif, décidé à batailler dur pour offrir à Aïn Fouara sa deuxième étoile africaine?




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