Algérie

Ligue arabe : la participation de Damas au sommet de Baghdad en attente d'un consensus


«Aucune invitation n’a été adressée au président Bachar Al Assad en vue de prendre part au sommet arabe», a indiqué M. Al Adib dans une conférence de presse, soulignant que les invitations sont envoyées en coordination avec la Ligue arabe et que l’Irak se pliera à toute décision qui sera prise par la direction de la Ligue quant à la participation ou pas de la Syrie au sommet de Baghdad. La réponse de la majorité des pays arabes concernant leur participation au sommet est «encourageante», a-t-il précisé, soulignant que le fait d’insister pour la tenue de ce sommet le 29 mars prouve que «l’écrasante majorité» a accepté d’assister avec une représentation au plus haut niveau.
Sécurité garantie
Concernant l’audience que lui a accordée mercredi le président de la République, lors de laquelle il lui a remis une invitation à participer au sommet arabe, M. Al Adib a qualifié son entretien avec le président de «très positif». «Le président Bouteflika estime que la participation à ce sommet est très importante, en vue d’examiner les questions d’actualité dans le Monde arabe», a-t-il précisé. Les dirigeants arabes n’appréhendent pas leur participation à ce sommet, car sachant que la Ligue s’est enquise des préparatifs menés par l’Irak pour «garantir la sécurité des réunions du sommet arabe et celle de ses invités». M. Al Adib a, en outre, démenti les rumeurs sur le transfert du sommet de l’Irak au Qatar, les qualifiant d’«intox». Il a par ailleurs souligné que les préparatifs «vont bon train» pour accueillir les dirigeants arabes à l’occasion de ce sommet que «nous souhaitons  de qualité et différent des précédents». Abordant le dossier syrien, il a rappelé que l’initiative arabe pour le règlement de la crise syrienne faisait l’objet de «consensus» auprès des pays de la Ligue arabe dont l’Irak, soulignant que ce qui se passe en Syrie «avait un impact direct sur la situation en Irak, notamment aux plans politique et sécuritaire».
Aide «impossible»
M. Al Adib a également insisté sur la nécessité d’une «réforme globale» du régime politique syrien avec l’accord de toutes les parties syriennes. Il a affirmé que son pays n’accepterait pas d’être un passage pour agresser un pays voisin. Concernant la possibilité d’acheminement d’aide humanitaire vers certaines régions syriennes via les frontières irakiennes, le responsable irakien a affirmé que cela était impossible en raison de «la situation complexe en Irak» et «de l’insécurité parfois au niveau des frontières syro-irakiennes».                        
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