Algérie

Ligue 1/ Ces techniciens algériens qui font un énorme travail Charef et le duo Belhafiane-Hadjar méritent plus d'égards



Ligue 1/ Ces techniciens algériens qui font un énorme travail                                    Charef et le duo Belhafiane-Hadjar méritent plus d'égards
Mérite - Le monde des entraîneurs de la Ligue 1 professionnelle fait toujours l'actualité avec, comme dans une station d'autobus, les incessants départs et arrivées.
Hier, soit au lendemain de la septième journée de Ligue 1, un entraîneur a fait les frais d'une défaite à domicile qui a placé son équipe à la première place de relégable, alors qu'il y a un an et demi elle était tout simplement championne d'Algérie. Evidemment, vous avez bien deviné, il s'agit de l'ASO Chlef de Rachid Belhout à qui il a été signifié la direction de la porte, même s'il déclarait juste après la déconvenue face au CA Bordj Bou-Arréridj qu'il n'était pas du genre à abandonner le navire. Mais face à la pression des supporters et la débandade qui règne dans le vestiaire, Belhout a décidé de jeter l'éponge dans une atmosphère déjà lourde à cause de la guéguerre que se livrent le président du conseil d'administration de la société Les Lions du Chélif, Brahim Bentayeb, et les autres membres de son conseil. En attendant la venue d'un nouvel entraîneur, certaines voix se sont élevées pour regretter le départ de Noureddine Saâdi qui avait su gérer la précédente saison et réussi à qualifier le club en phase des poules de la Ligue des champions. Et en évoquant Saâdi, c'est plutôt du côté de Laâqiba que son nom a été évoqué par le président Gana qui a décidé de se séparer, lui, de l'Italo-Suisse Guglielmo Arena qui quittera, demain, mardi, le CR Belouizdad à l'issue du match contre la JS Kabylie. Toutefois, Saâdi a décliné l'offre du Chabab du fait que d'autres techniciens, à l'instar d'Abdelkader Amrani et de l'Argentin Miguel Angel Gamondi auraient été contactés. Ce dernier a, rappelons-le, rendu son tablier à l'USM Alger dont les dirigeants n'ont pas trop perdu de temps pour engager celui qui était recherché durant de longs mois, Roland Courbis. Comme quoi, le club cher au président Haddad tient toujours à la piste étrangère, après celles d'Hervé Renard, Didier Ollé-Nicolle et Gamondi. Pourtant, des entraîneurs algériens parviennent, malgré des moyens plus modestes et des effectifs moins truffés de «stars», à faire un travail remarquable au sein de leurs clubs respectifs. A ce titre, on citera l'exemple de l'USM El-Harrach drivée pour la cinquième saison consécutive ' ce qui est très rare de nos jours dans notre championnat ' par l'emblématique Boualem Charef qui réussit son coup, même quand il est suspendu de banc pour six mois. D'ailleurs, depuis que la sanction de la ligue est tombée, l'équipe harrachie semble être transcendée par ce qui arrive à son coach et culmine à la tête du classement. Un vrai pied de nez à ces «grosses cylindrées» qui déversent de l'argent à profusion sans pour autant en récolter les dividendes. Que dire également du duo Belhafiane-Hadjar qui permet jusqu'à présent au navire du nouveau promu, la JS Saoura, d'avancer à pas sûrs au sein de la Ligue 1. Mohamed Belhafiane et son adjoint Hadjar méritent qu'on braque les projecteurs sur eux et louer tout le travail qu'ils font, souvent dans des conditions plus difficiles que celles d'autres clubs ' entraînements aux aurores pour éviter les grosses chaleurs par exemple ', au même titre que le fait la presse lorsqu'il s'agit d'entraîneurs étrangers. Combien de fois, les médias ont salué la compétence de Roger Lemerre, la touche d'Alain Michel ou le travail persévérant d'Enrico Fabbro. Ne parlons pas là des salaires que s'offrent les coachs étrangers, à l'image des 35 000 euros/mois de Courbis, car qu'on le veuille ou non, l'entraîneur algérien est toujours dévalorisé et relégué au second plan. Et ce n'est pas la dernière décision de la Fédération algérienne de football faite aux clubs d'exiger des entraîneurs diplômés qui va changer grand-chose à la donne.


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