Algérie

Ligue 1 - Après la première journée: Des choses à revoir



Les matches du week-end dernier ont marqué le début du championnat de football professionnel en Algérie.

Il est vrai que le football algérien n'est pas en mesure de passer de l'amateurisme au professionnalisme du jour au lendemain. Toutefois, il y a des comportements qui auraient pu être évités par les clubs algériens dans la mesure où cela n'est pas tributaire de moyens. A titre d'illustration, le match USM Alger - ES Sétif, programmé à 16h, a débuté avec dix minutes de retard alors qu'il est retransmis en direct par la télévision nationale.

Un comportement intolérable quand on sait que le créneau horaire réservé par la télévision à ce match est d'une heure trente minutes. En dernier, la durée de la rencontre a dépassé le créneau qui lui était réservé.

Ce comportement pourrait être admis par la télévision algérienne, mais il découragera les chaînes TV étrangères qui comptent acquérir les droits de retransmission des matches du championnat d'Algérie.

L'autre comportement récurrent, banalisé dans les stades algériens, consiste en le respect de la durée réglementaire de la pause-citron. Rares sont les arbitres qui sifflent le début de la deuxième mi-temps après 15 minutes de repos.

Les matches reprennent souvent après 20 ou 25 minutes, ce qui dénote du manque d'intransigeance des arbitres quant au respect de la durée réglementaire de repos entre les deux mi-temps.

Au stade de Mohammadia (El-Harrach), il a été constaté l'absence d'un tableau lumineux qui indique le score et le temps.

Les conditions d'accueil dans tous les stades laissent encore à désirer. Pis encore, un club comme le NAHD est confronté à un problème de domiciliation alors que la FAF lui a délivré une licence professionnelle.

Pour ce qui est de l'organisation des clubs, la FAF aura du mal à gérer la transition au professionnalisme en ce sens que des dirigeants de club ont carrément barré la route à des investisseurs et autres industriels. Il a été signifié à ces derniers de se contenter du statut de sponsors et pas d'actionnaires.

Des «sectes» entourent certains clubs, affirme-t-on à la FAF où on s'apprête à mettre en place une Ligue de football professionnel (LFP) afin d'assainir le football algérien de dirigeants habitués à se sucrer au détriment des clubs qu'ils gèrent. Dure sera la transition.




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