La lutte contre le piratage peut être dangereuse. L'Office national des droits d'auteurs ayant peu de moyens et disposant d'à peine une cinquantaine de contrôleurs ne peut s'attaquer à ce phénomène.
L'un des contrôleurs de l'ONDA a été ligoté pendant plusieurs heures, a-t-on appris auprès des représentants de cet office. Un autre a été frappé à la tête, lui causant un traumatisme crânien. « Le piratage a pris une telle ampleur que les jeunes estiment être dans leur droit », explique la responsable de la communication de l'ONDA. Les disquaires se plaignent de la concurrence déloyale que cause le piratage.« Les contrôleurs de l'ONDA viennent me voir pour vérifier si les CD ne sont pas piratés. Ce n'est pas moi qu'il faut voir, je suis la première victime de ce phénomène », s'insurge un disquaire à Alger-Centre. Fazil Djeddou, responsable de Belda Diffusion, avait considéré, dans une interview à La Tribune, que « ces pratiques de piratage sont révélatrices de l'état d'esprit du moment quant au produit culturel. La création est considérée comme un luxe sans ancrage civilisationnel, sans dimension spirituelle sur les populations, donc ne mérite pas de traitement particulier ».
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Posté Le : 28/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amel Blidi
Source : www.elwatan.com