Lifting de la mosquée Sid El-Ouazzane

C'est grâce à la contribution financière de mécènes et de bienfaiteurs que la vieille mosquée Sidi El-Ouazzane, située à Bab El-Djiad dans le quartier de Rhiba, bénéficie d'un lifting rimant avec une véritable restauration sur le style arabo-mauresque. Comme dépendance et au titre des commodités, il a été aménagé un joli espace destin aux ablutions («sahn»). Il y a lieu d'indiquer que du fait de sa vocation (caractère) de mosquée de quartier, ce vieux lieu de culte, dépourvu de minaret, ne disposait ni de toilettes ni de bassin d'ablutions. Par ailleurs, il n'abrite pas les «méga» prières (jour saint du vendredi et fêtes religieuses) hormis celles surérogatoires dites tarawih. Des fidèles ont émis le voeu de voir la maison des Sari mitoyenne, squattée par des indus occupants, «incorporée» à la mosquée à titre de habous, une extension qui atténuerait l'exiguïté des lieux et servirait le cas échéant comme dépendance (lieux d'aisance entre autres). Les ouvriers mettent les bouchées doubles pour que la coquette mosquée de Sidi El-Ouazzane soit au rendez-vous le jour J, c'est-à-dire rouverte aux fidèles à l'occasion du mois sacré de Ramadhan. D'autre part, «jaloux» de ses voisins immédiats déjà relookés, en l'occurrence derb Hlaoua, derb El-Mouahidine, derb El-Qadi et der Essrour, entre autres, derb Sid El-Ouazzane attend toujours son quota de carrelage qui lui rendra son lustre d'antan.