Algérie

Liesse à Constantine



C'est vers une heure du matin, hier lundi, que les Constantinois, sortis fêter la victoire de l'équipe nationale, aphones à force de hurler leur joie et fatigués à force d'avoir dansé, ont commencé peu à peu à se disperser.

 En fait, l'explosion de joie a été tardive en cette soirée du dimanche 11 octobre 2009. Le match qui opposait notre équipe nationale à celle du Rwanda était effectivement pénible aussi bien à Blida que pour les fans agglutinés devant les téléviseurs chez eux, ou tout simplement dans des cafés pleins à craquer. Tout le monde était angoissé par l'antijeu de l'équipe rwandaise et par les énormes bévues d'un arbitre des plus médiocres. Bref, c'est à partir du penalty sifflé pendant le temps additionnel que l'explosion de joie a été réelle. A partir des balcons ou dans les cafés, des supporters ont crié leur joie appuyée par de stridents youyous féminins annonçant le début de la fête.

 Dès le coup de sifflet final, c'est l'explosion de joie dans une ambiance indescriptible. Jusqu'à minuit environ, un embouteillage monstre s'est créé au centre-ville.

 La place de la Révolution notamment, en face du centre culturel Mohamed El-Aïd El-Khalifa, ainsi que les rues Abane Ramdane, l'avenue Zaâbane, l'avenue Aouati Mostefa et Rahmani Achour débordaient de monde venu à pied exprimer sa joie en brandissant des drapeaux, en chantant et en dansant, transformant le centre-ville en rendez-vous de fête.

 Et comme c'est devenu maintenant une habitude à chaque victoire des Verts, tout le monde est sorti dans les rues, qui à pied, qui dans des voitures surchargées, drapeaux en mains et klaxons bloqués, pour sillonner la ville. Et c'est à coups de décibels diffusés par les sonos installées dans les quartiers par des jeunes que la fête s'est poursuivie en chantant et dansant jusqu'à une heure reculée. Dans cette ambiance collective de liesse populaire, il n'y a eu, fort heureusement, pas d'accidents, selon les indications de la Protection civile et des services des urgences de l'hôpital.




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