Algérie

Licences et quotas d'importation



Annoncés pour ce mois de mai au plus tard, les licences et les quotas d'importation ne sont toujours pas attribués aux concessionnaires automobiles.Le ministère du Commerce, auquel échoit la décision de les annoncer pour les différents représentants des marques en Algérie, traîne encore les pieds. Pourtant, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, qui s'exprimait le 15 avril dernier sur le sujet, avait donné une quinzaine de jours pour que ces sésames soient prêts. M. Belaïb avait en effet fait savoir ce jour-là que le comité chargé de la délivrance de ces licences était sur le point d'achever son travail et qu'il attribuerait les licences dans quinze jours au plus tard.Cependant, c'est encore une fois le black-out total. D'ailleurs, aucune information n'a filtré chez les principaux représentants des marques de l'automobile, qui sont censés être les premiers à être informés. Ce qui laisse dire à certains que ces licences ne verront pas le jour avant la fin de l'année 2016, d'autant que celles-ci avaient été annoncées à plusieurs reprises depuis au moins deux mois, mais sans suite. En attendant, le ministère du Commerce compte fixer un montant-plafond pour chaque concessionnaire. Une valeur limite des véhicules à importer sera fixée pour chaque concessionnaire, en plus du contingent quantitatif imposé à ce dernier dans le cadre des licences d'importation. «Nous sommes en phase de définition des mesures relatives à l'importation des véhicules. Parmi les mesures principales, il y a l'imposition d'un plafond de valeur à ne pas dépasser pour chaque concessionnaire», avait déclaré M. Belaïb. «Cette mesure est très importante. Il faudrait que nous connaissions les coûts d'importation.D'autant plus que nous avions déjà constaté que ces coûts en devises étaient souvent plus élevés par rapport au pays d'origine», avait-t-il observé. Le ministre avait estimé que le contingent quantitatif, fixé à 152 000 unités pour l'année 2016, n'est pas suffisant à lui seul pour contrôler et réguler cette activité dont «les transactions sont souvent douteuses».




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