Un groupe de 94 membres du Congrès national général (CNG, Parlement) refuse de retirer sa confiance au gouvernement sous la pression comme ce fut le cas lors de l'adoption de la loi d'exclusion politique."Le président du CNG, Nouri Abou Seheiman, a mis la pression sur les membres du Parlement lors de la séance de mardi pour discuter du sujet relatif au retrait de la confiance au gouvernement d'Ali Zeidan. Mais le groupe des 94 ne votera pas une motion de défiance sous la menace et n'acceptera pas la répétition du scénario de la loi d'exclusion politique", a indiqué mercredi un membre du groupe, Chérif al-Wafi, dans un entretien avec une chaîne de télévision privée de Tripoli.Un groupe de 72 membres tente depuis deux semaines de faire voter un projet destiné à retirer la confiance au gouvernement par le Congrès, mais n'est pas parvenu, faute de consensus, à faire inscrire la motion dans l'agenda du Parlement.Face à l'incapacité de l'équipe du Premier ministre Ali Zeidan de trouver des solutions aux problèmes de sécurité et de l'occupation des ports pétroliers, des manifestations initiées par les organisations de la Société civile se sont multipliées ces derniers temps à Tripoli pour demander la destitution du gouvernement et la formation d'un mini-gouvernement de crise.Le groupe des 94 a décidé de ne plus participer aux travaux du CNG tant que la sécurité de ses membres ne sera pas assurée, a annoncé M. al-Wafi, suite aux coups de feu tirés mardi soir contre le Congrès.Selon la presse, ces coups de feu seraient l'oeuvre d'ex-rebelles qui tenteraient de mettre la pression sur les parlementaires pour les amener à voter la motion de défiance au gouvernement.Pana
Posté Le : 16/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Pana
Source : www.maghrebemergent.info