Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé jeudi matin la suspension de ses activités dans les centres de détention de Misrata, en Libye. L'organisation humanitaire entend protester contre la pratique répétée de la torture sur les détenus. Trois médecins de l'organisation soignaient des blessés dans deux des quatre centres de détention officiels de la ville, depuis le mois d'août dernier. "On n'est pas là pour remettre les gens sur pied entre deux séances de torture" dénonce MSF. L'organisation explique avoir déjà soigné 115 personnes battues, électrocutées ou brûlées à l'aide de cigarettes. MSF emploie actuellement quinze expatriés en Libye, dans les villes de Misrata et Tripoli, dont trois Belges: un administrateur financier, une psychologue et une infirmière. Amnesty International, pour sa part, parle jeudi d'une pratique "généralisée" de la torture dans tout le pays. L'organisation affirme avoir rencontré des détenus récemment torturés dans les villes de Tripoli, Misrata et Gharyan. (Belga)
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Posté Le : 27/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info