Libye - Le Premier ministre promet d'associer les Touaregs à la reconstruction du pays

Les Touaregs sont des membres à part entière de la société libyenne et ont une part de responsabilité dans la construction de la nouvelle Libye, a assuré le Premier ministre libyen élu, le Dr Mustapha Abou Chakour, au cours d'une réunion lundi avec les responsables de la communauté touarègue libyenne.
Les responsables touaregs des régions d'Obari (sud), de Durge et Gamadesh (sud-ouest) sont sortis réconfortés de leur rencontre avec le Premier ministre libyen qui a promis de satisfaire toutes leurs revendications et de mettre fin à leur marginalisation.
Le Dr Mustapha Abou Chakour a annoncé qu'après la formation du gouvernement provisoire, il effectuera une visite dans la région méridionale pour mieux s'enquérir de la situation des Touaregs.
Pour leur part, les responsables touaregs ont exprimé au Premier ministre leur totale disponibilité à participer à la construction de la nouvelle Libye pour un Etat démocratique, juste, libre et égalitaire.
Ils ont également affirmé leur détermination à protéger les frontières du pays pour assurer sa sécurité et sa stabilité.
La délégation a saisi l'occasion pour inviter les médias nationaux à accorder plus d'attention à la région sud, en mettant en valeur son art, sa culture, sa littérature et toutes les réalisations des Touaregs.
Ils ont mis un accent particulier sur la nécessité pour le gouvernement d'accorder une attention particulière aux questions sociales et aux services dont les Touaregs ont besoin dans le but de mettre fin à leur marginalisation.
Les Touaregs libyens vivent au sud et au sud-ouest du pays et sont estimés entre 200 et 250 mille sur une population totale de 5,5 millions d'habitants.
Ils accusent les Touaregs d'origine malienne et nigérienne de profiter des événements survenus lors de la révolution contre le régime de Kadhafi pour envahir le Sud-libyen, notamment la ville Obari, pour acquérir la nationalité libyenne.
Le Sud-libyen, rappelle-t-on, est constitué d'une région désertique immense difficile à surveiller d'où le manque de sécurité marqué par des luttes entre trafiquants de drogue et d'êtres humains, surtout depuis la chute de Kadhafi.
Pana
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