Libye - Le Congrès critique la situation des droits de l'homme

La Commission des droits de l'homme du Congrès national général (CNG) a critiqué la situation des droits de l'homme en Libye, dénonçant les actes d'enlèvements, d'assassinats et de tortures commis par des milices.
La Commission a appelé, à cet égard, à l'application de sanctions contre tous ceux qui sont impliqués dans ces actes de violation des droits de l'homme afin de susciter durablement le sentiment de sécurité et de justice chez les Libyens.
Dans un communiqué publié sur son site internet, la Commission appelle à une vigilance permanente par rapport aux questions de violation des droits de l'homme à tous les niveaux.
Elle demande également l'instauration de contacts suivis avec les services du pouvoir exécutif compétents pour la prise de mesures draconiennes et immédiates sur ces questions de violation des droits de l'homme.
Les membres de la commission ont en outre mis en garde contre les menaces qui pèsent sur le respect des droits de l'homme en Libye, faisant allusion aux enlèvements, aux assassinats et aux tortures, devenus presque des pratiques appliquées de manière méthodique.
La Commission estime que l'impunité est 'inacceptable', conformément aux objectifs de la révolution du 17 février, et réaffirme que 'la liberté et la dignité humaines ne peuvent pas coexister avec le règne anarchique et despotique des milices'.
Elle insiste sur le fait que les droits et libertés ne peuvent être appliqués à moitié et que toute violation de ces principes constitue la négation de la dignité humaine.
Elle exprime sa volonté de poursuivre ses efforts pour la protection et la défense des droits de l'homme afin de concrétiser les objectifs de la Révolution.
Pana
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