La Cour suprême de Libye a accepté dimanche d'examiner la constitutionnalité d'une nouvelle loi pénalisant la glorification de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi ou d'autres figures de son régime.
L'avocat qui a saisi la Cour suprême a déclaré dimanche que la loi 37, qui a été adoptée en mai par le Conseil national de transition (CNT, au pouvoir), violait la liberté d'expression inscrite dans la Constitution.
«Cette loi viole les libertés fondamentales de la personne humaine et portera atteinte aux libertés en Libye, a estimé Saleh al Marghani. Cette loi, en soi, contribue à glorifier Kadhafi plus qu'elle ne permet de contenir (une telle glorification). Nous demandons à la Cour suprême de donner suite à notre demande de réexamen».
La loi 37 a été adoptée le 2 mai et a provoqué une levée de boucliers parmi la société civile et chez les juristes libyens, qui y voient une violation de l'esprit de la liberté d'expression.
Elle prévoit des peines de prison pour la glorification de Kadhafi ainsi que pour la publication de nouvelles «portant atteinte à la révolution du 17 février».
Reuters
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Posté Le : 03/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info