La Chine, qui est suspectée par certains éléments du CNT, dont Abderahmane Busin et Jalal el-Galal, les deux porte-parole du Conseil national de transition, de vente d'armes, en violation de l'embargo décidé par le Conseil de sécurité, aux troupes de Kadhafi quelques semaines avant sa chute, brise le silence, a apporté un démenti au New York Times et Globe and Mail qui ont révélé la semaine passée un certain nombre de documents, dont un mémo du gouvernement libyen datant du 16 juillet. Celui-ci détaille un contrat de 200 millions qu'aurait proposé Pékin à Tripoli avec à la clé des lance-roquettes, des missiles anti-char et autres munitions livrables via des pays tiers comme l'Algérie ou l'Afrique du Sud. «En juillet, le gouvernement de Kadhafi a délégué une personne en Chine à  l'insu du gouvernement chinois pour prendre contact avec des membres de sociétés intéressées», déclare Mme Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois Affaires étrangères, précisant que «les compagnies chinoises n'ont pas fourni d'équipements militaires à la Libye, de manière directe ou indirecte».
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Posté Le : 05/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. I.
Source : www.horizons.com