Algérie

Libye : Kadhafi négocierait son départ



Libye : Kadhafi négocierait son départ
Reste à savoir maintenant la position des durs du Conseil national transitoire (CNT) qui exigent, ni plus ni moins, le départ de Khadafi, pas seulement du pouvoir, mais du pays Poussés à  faire la guerre à  Mouammar Kadhafi, les Américains, qui réalisent que les frappes de l'Otan et les pressions multiples n'ont pas réussi à  mettre fin au règne à  son  régime, paraissent aujourd'hui plus sensibles à  une voie de sortie politique pour le Libyen. Constat d'échec ' Tout porte à  le croire, au regard de l'impasse sur laquelle a débouché jusqu'ici l'option militaire. Les Américains ont l'impression d'avoir commis une grosse «gaffe» en intervenant en Libye. Craignant un autre bourbier qui viendrait alourdir les fardeaux afghan et irakien, et devant les critiques ouvertes du Congrès, Barack Obama semble vouloir changer de fusil d'épaule. Et trouver aussitôt que possible, une démarche pouvant permettre à  Kadhafi de quitter le pouvoir, voire le pays. L'engagement de la Russie pour une solution négociée, à  travers l'envoi in situ d'un émissaire spécial, Mikhaïl Marguelov, est un signe qui ne trompe personne. Mieux, Washington est allée jusqu'à proposer ses services - une première - pour aider Moscou à  négocier directement avec les responsables du régime libyen. M. Marguelov s'est dit prêt à  aller à  Tripoli pour s'entretenir, y compris avec  Kadhafi. Les responsables américains laissent également la main  aux forces régionales en mesure de peser sur  le cours des événements. La sortie, vendredi, de Recep Tayyip Erdogan, le  Premier ministre d'un pays allié et membre de l'Alliance Atlantique, offrant une «garantie» au dirigeant libyen pour qu'il quitte son pays, témoigne visiblement des nouveaux choix de Washington.Résultats du forcing : le guide libyen entend, lui aussi, revoir sa copie à  l'aune de ce changement de cap. Désormais, il n'exclurait plus l'idée de quitter son fauteuil. Il a envoyé vendredi une délégation libyenne discuter avec le président mauritanien Abdel Aziz, en sa qualité de président du panel de l'initiative africaine de traitement de la crise libyenne. L'ordre du jour a tourné autour des voies et moyens pouvant résoudre le conflit, notamment la question du départ de Kadhafi. Reste à  savoir maintenant la position des durs du Conseil national transitoire (CNT) qui exigent, ni plus ni moins, le départ de Kadhafi, pas seulement du pouvoir, mais du pays.  


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