Algérie

Libye ' Ali Zeidan affirme que les auteurs de l'enlèvement ont échoué "à le faire démissionner"



Libye ' Ali Zeidan affirme que les auteurs de l'enlèvement ont échoué
Le premier ministre libyen Ali Zeidan a été libéré. Mais la confusion règne encore sur les motivations de son «enlèvement ». Le concerné laisse entendre qu'il s'agissait de la contraindre à la démission. Et que les auteurs de l'enlèvement ont échoué.Le premier ministre libyen Ali Zeidan a été libéré après avoir été détenu durant plusieurs heures par la "Cellule des opérations des révolutionnaire" qui avait invoqué un « ordre du parquet », ce que l'institution concernée a démenti. Dans une première réaction sur son compte twitter, le Premier Ministre libyen a écrit: "l'opération d'enlèvement contre moi n'a pas réussi à me contraindre à la démission". Des propos qui donnent à l'opération d'enlèvement l'allure d'une tentative de "coup d'Etat". Des informations indiquent que la « brigade contre le crime » où était détenu Ali Zeidan a été encerclée par une force armée, non identifiée, et a été « contrainte » de libérer le Premier ministre. L'affaire illustre non seulement la réalité d'un pays sous l'emprise des milices mais également la fragilité des institutions provisoires. Une grande confusion règne sur l'origine de l'arrestation du Premier ministre, la « Cellule des opérations des révolutionnaires » après avoir invoqué une décision du parquet est revenu sur son affirmation. Le président du Congrès Populaire, est intervenu publiquement pour dire que la "cellule des opérations des révolutionnaires" a été chargée de la sécurisation des entrées de la capitale libyenne et qu'elle doit agir strictement sous l'autorité des ministères de la défense et de l'intérieur.
Déliquescence sécuritaire
Le président du Congrès populaire a indiqué avoir rencontré Ali Zeidan durant sa détention durant une vingtaine de minutes et qu'il lui avait exprimé sa solidarité. Auparavant, le gouvernement s'était réuni et avait annoncé qu'il refusait de céder au « chantage » et a qualifié l'enlèvement du premier ministre d'acte criminel. "Le gouvernement ne cèdera au chantage de quiconque", a déclaré le vice-Premier ministre al-Seddik Abdelkarim en soulignant que le gouvernement était "solidaire et soudé". Il a également assuré que la sécurité « était sous contrôle » dans une tentative de rassurer les représentations diplomatiques et les compagnies étrangères très inquiètes de l'évolution de la situation. Signe que la panique a commencé à s'étendre, Alitalia et Lufthansa ont annulé jeudi leurs vols vers Tripoli. La Libye est en pleine déliquescence sécuritaire avec un gouvernement qui n'arrive pas à mettre au pas les milices. L'enlèvement, il y a cinq jours, d'un djihadiste présumé, Abou Anas Al-Libi par une force spéciale américaine a encore contribué à affaiblir le gouvernement. Une partie des milices l'accusent d'être complice de l'enlèvement et d'avoir été informé au préalable par les américains.


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