Algérie


Le président Barack Obama a maintenu pour une année supplémentaire le cadre juridique permettant de sanctionner la Libye, face au risque que la famille Kadhafi ou des membres du régime déchu pourraient faire peser sur les intérêts américains, a annoncé jeudi la Maison-Blanche. ?Nous sommes en train de réduire les sanctions, en raison des nombreux développements positifs en Libye, dont la chute de Kadhafi et de son gouvernement? fin 2011, a expliqué M. Obama dans un mémorandum envoyé aux dirigeants du Congrès. ?Nous travaillons étroitement avec le nouveau gouvernement libyen et la communauté internationale pour alléger les restrictions sur les organismes visés par des sanctions?, a souligné le président américain dans ce texte diffusé par le service de presse de la Maison-Blanche. ?Toutefois, la situation en Libye continue à représenter une menace inhabituelle et extraordinaire sur la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis?, a indiqué M. Obama, employant la formule consacrée pour les situations d'?urgence nationale?, cadre réglementaire pour appliquer des sanctions. ?Il nous faut nous protéger de cette menace et du détournement de biens ou d'autres abus par certains membres de la famille Kadhafi et d'autres responsables de l'ancien régime?, a-t-il dit. Le 16 décembre, les Etats-Unis et le Conseil de sécurité des Nations unies avaient levé une grande partie des sanctions imposées à la Libye à l'époque de Kadhafi. Le Trésor américain avait ensuite précisé que les montants débloqués étaient de ?plus de 30 milliards de dollars?. Un gel des avoirs de la Banque centrale de Libye et de la Banque libyenne pour l'extérieur avait été mis en place en février 2011 dans le cadre des sanctions imposées au régime de Mouammar Kadhafi. Renversé en août par une rébellion armée, l'ancien dictateur a trouvé la mort lors de sa capture en octobre dans sa région natale de Syrte.R. I. /Agences


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