Libye

La récente mise en garde de pays occidentaux dont les Etats-Unis à l'égard des risques de banqueroute qui planent sur la Libye en raison de la chute aussi bien de la production pétrolière retombée à 350.000 b/j que celle du prix du baril de brut sur le marché mondial cédé à environ 50 dollars, dénote des impacts négatifs de l'insécurité persistance en dépit de l'initiative du dialogue entre protagonistes libyens sous les auspices de l'ONU destinée à trouver une solution politique à la crise libyenne.Les gouvernements de la France, de l'Allemagne, d'Italie, de Malte, de l'Espagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis ont exprimé dans un communiqué leurs préoccupations à l'endroit des retombées économiques de la crise politique et sécuritaire sur la prospérité future de la Libye.Ils ont indiqué que compte tenu de la faible production de pétrole et des prix, la Libye fait face à un déficit budgétaire qui peut potentiellement absorber toutes ses recettes financières si la situation ne se stabilise pas.La production pétrolière de la Libye s'établit actuellement à 350.000 barils par jour (b/j) , malgré une capacité de production de 1,6 million de barils avant la révolution qui a renversé en 2011 le régime de Mouammar Kadhafi.Mais régulièrement, le secteur pétrolier en Libye subit le chaos que connaît le pays, alimenté par la prolifération des armes et l'absence d'organes de sécurité étatiques capables d'instaurer l'ordre et la discipline.Pana