Libye

L'envoyé spécial de l'Onu en Libye, Bernardino Leon, a renouvelé son appel à toutes les parties libyennes à "parvenir à une solution pacifique le plus tôt pour sauver le pays, et éloigner le spectre de la menace du terrorisme", mettant en garde contre "l'effondrement de l'Etat en cas de poursuite du conflit" qui secoue le pays depuis plusieurs mois."La situation politique en Libye est très difficile, et plusieurs régions du pays ont été le théâtre de récentes attaques terroristes", a poursuivi M. Leon, dans une déclaration à la presse reprise dimanche par les médias libyens.Il a ajouté que "la Libye a subi plusieurs crises du point de vue économique, de la sécurité et politique, soulignant que les crises allaient s'aggraver dans les prochains jours à défaut de parvenir à un accord".M. Leon a fait part de ses craintes à l'égard de "l'effondrement de la Libye, qui se trouve empêtrée dans une situation très difficile", affirmant qu'il avait été convenu avec les parties qui ont participé au dialogue Genève du principe de la reprise du dialogue la semaine prochaine, mais qu'il n'y a pas d'accord sur l'endroit où doit se tenir le dialogue.Les protagonistes politiques libyens ont parachevé dernièrement un second round du dialogue inter-libyen à Genève, en convenant de la nécessité de la formation d'un gouvernement d'unité nationale et de dispositions sécuritaires rétablissant la confiance entre les Libyens et ramenant la stabilité au pays.Les participants au dialogue politique libyen facilité par les Nations unies à Genève cette semaine, ont accepté "le principe" de tenir les futures séances de négociations en Libye, si les conditions logistiques et de sécurité sont réunies.Pana