Le Comité national libyen des droits de l'Homme a condamné les violences qui ont eu lieu le même jour dans la ville d'Al-Aziziya après la reprise des bombardements à l'artillerie lourde sur les quartiers de la ville, tuant sept civils, selon un dernier bilan hospitalier.Dans un communiqué, le Comité des droits de l'Homme note que: 'ce crime odieux s'ajoute aux autres crimes et violations ainsi qu'aux affreux massacres commis par les milices armées abusant à Tripoli des habitants indépendamment de leur appartenance'.Le Comité fait assumer aux dirigeants politiques et leaders religieux et militaires la responsabilité pénale en tant que donneurs d'ordre ou incitateurs à commettre ces violences.On rappelle que la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) a demandé de présenter rapidement devant le Comité des sanctions de l'ONU les parties responsables des violations de l'accord issu du dialogue national de Ghadamès appelant à un cessez-le-feu et la Résolution du Conseil de sécurité 2174/2014 stipulant un cessez-le-feu.Le Comité des droits de l'Homme a également dénoncé l'assassinat du journaliste Moatassim Al-Warfelli de la Radio nationale de Libye, tué mercredi soir par des inconnus à Benghazi.Le Comité en a fait assumer la responsabilité aux forces du Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi et à 'Ansar Asharia'qui contrôlent la ville de Benghazi.Le Comité se dit inquiet de l'escalade des violences et du ciblage systématique des journalistes, des militants des droits de l'Homme et des activistes de la Société civile et dénonce 'une violation criarde' de l'article 19 du Traité international relatif aux droits civiques et politiques.Pana
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Posté Le : 11/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Pana
Source : www.maghrebemergent.info