Algérie

Le gouvernement libyen s'est engagé jeudi à ?uvrer à normaliser son action, soulignant sa détermination de reprendre son siège dans la capitale qu'il a quittée pour Tobrouk (est) sous la pression des milices armées. Dans un communiqué publié sur sont site, le gouvernement a expliqué sa démarche par la nécessité de permettre aux ministres et responsables des ministères de reprendre leur travail pour offrir les prestations aux citoyens dans les différentes villes du pays, conformément aux réglementations régissant le travail des institutions de l'Etat.Le gouvernement a affirmé qu'il poursuivra les groupes armés qui ont fait irruption dans les bâtiments du gouvernement et des autres ministères qu'ils ont déstabilisés.Le communiqué a ajouté que ces actes d'hostilité constituent une violation criarde de la résolution du Conseil de Sécurité 2174 adoptée le 27 août qui a condamné les affrontements entre les groupes armés et l'incitation à la violence contre les institutions gouvernementales et les missions diplomatiques étrangères en Libye qui sont des crimes tombant sous le coup des sanctions établies par les résolutions 1970 et 1973 du Conseil de Sécurité adoptées en 2011.Ces résolutions qui ont été élargies par le résolution 2174, englobent désormais les milices et groupes armés qui s'affrontent à Tripoli et à Benghazi, rappelle-t-on.Fin août, le gouvernement libyen avait déclaré que les sièges des ministères et institutions gouvernementales à Tripoli sont hors de son contrôle et ont été pris d'assaut par des groupes armés suite à la prise de contrôle de l'aéroport par les troupes de 'Fajr Libya', une coalition armée composée notamment de Misrata et au retrait des ex-rebelles de Zenten.Il s'agit d'une nouvelle preuve de l'impuissance du gouvernement qui ne dispose pas de la capacité d'influer sur le cours des choses face à de puissants groupes armés qui font la loi sur le terrain.Le Congrès général national (Cgn), Parlement sortant dont le mandat s'est achevé le 25 juillet, a repris ses activités, nommant un nouveau Premier ministre pour la formation d'un gouvernement de salut national, tandis que le nouveau Parlement installé le 4 août à Tobrouk (est) et faisant l'objet d'une contestation d'une minorité de ses membres, a reconduit lundi le Premier ministre Abdallah al-Theni pour diriger un cabinet retreint.Cette situation a créé un climat de confusion avec deux Parlements et deux gouvernements à la tête du pays. Mais le nouveau Parlement jouit d'une large reconnaissance de la part de la communauté internationale, notamment des pays du voisinage, les Nations unies, l'Union européenne, l'Union africaine et la Ligue arabe.Pana


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