Algérie


Libye
La Libye a besoin "d'un grand soutien international" pour appuyer "les Libyens qui veulent lutter contre le désordre à travers un processus politique", a affirmé le nouvel émissaire des Nations unies en Libye, Bernardino Léon, assurant que les ingérences étrangères quelque soit leur nature n'arrêteront pas les troubles dans le pays.Le processus politique inclusif associant tous les Libyens, représenté par le Parlement, le gouvernement et les autres institutions de l'Etat, est la seule alternative qui mettra fin au chaos actuel, a ajouté M. Léon au cours d'une conférence de presse, mardi au Caire.Le diplomate espagnol nommé récemment chef de la Mission d'Appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a ajouté que les pays du voisinage de la Libye se trouvent dans une meilleure position leur permettant d'évaluer la situation et de prendre les décisions sur les moyens de promouvoir le processus politique dans le pays."Nous avons tous convenu que davantage de conflits et d'usage de la force n'aideront pas la Libye à sortir du chaos actuel qui pourrait avoir des impacts sur les pays de la région, de l'Europe et au-delà", a indiqué le nouveau chef de la MANUL.Les profondes divergences et luttes politiques internes ont entraîné un chaos généralisé avec l'existence de deux Parlements et de deux gouvernements différents les uns dans la partie occidentale du pays et les autres dans la partie orientale.Ces divisions se greffent sur la bipolarisation entre islamistes et libéraux, ainsi que les alliances tribales et régionales avec les différents groupes qui ont rempli le vide apparu dans le pays après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 et face à laquelle les divers gouvernements de transition ont échoué.Pana




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