Libye

Au total, 360 révolutionnaires (ex-rebelles) ayant combattu en 2011 contre les troupes de Kadhafi, représentant le premier contingent de ce type, ont quittéripoli, pour la Grande-Bretagne où ils suivront une formation dans le domaine de différentes spécialités militaires, a annoncé une source proche du gouvernement libyen.Le Premier ministre libyen, Abdallah Al-Theni, le chef d'état-major de l'armée, Abdessalem Jadallah Al-Obeidi et l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Libye, Michael Aron ont assisté au départ de ce contingent dont la formation s'inscrit dans le cadre de la coopération entre Tripoli et Londres, selon un communiqué du gouvernement publié sur son site Internet.Selon cette source, ce premier contingent, qui restera pour six mois, sera suivi par d'autres vagues qui se rendront en Grande-Bretagne pour y suivre une formation en vue de la construction de l'armée libyenne en cours de gestation.Depuis la chute du dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, en 2011 et avec lui toutes les institutions et structures de l'Etat, la Libye est en proie au chaos sécuritaire en raison de l'absence d'organes de sécurité étatiques.La majorité des ex-rebelles, qui ont combattu Kadhafi, refusent de s'intégrer dans l'armée en dépit des divers programmes élaborés par le gouvernement dans ce sens.Ces rebelles justifient leur refus en arguant que la révolution n'a pas encore atteint ses objectifs. Mais de nombreux observateurs estiment que ces ex-rebelles regroupés au sein de groupes armés agissant en véritables milices ne veulent pas perdre leurs privilèges, notamment les primes et salaires que leur octroi l'Etat en échange de la sécurisation de sites stratégiques.Cette situation retarde la formation d'une Armée et d'une Police professionnelles, qui est la principale revendication du peuple libyen confronté à des dangers quotidiens à cause de la prolifération des armes et la hausse de la criminalité.Pana