Le président du comité directeur de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), Nouri Belrouine a démissionné de son poste, une démission acceptée par le gouvernement.Le directeur de la NOC, Nouri Belrouine a démissionné de son poste et a désigné comme intérimaire, un membre du comité de direction répondant au nom de Moutapha Abdallah Sanallah, a précisé le porte-parole de la Compagnie, Mohamed Al-Harairi cité par l'agence de presse LANA.Selon cette source, M. Belrouine qui a été à la tête de la NOC depuis trois ans, après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, a démissionné en raison de son âge avancé (69 ans), précisant que cette démission n'avait pas de rapport avec la crise politique en cours dans le pays.Une crise politique accentuée par le chaos sécuritaire découlant des tensions résultant de l'opération militaire déclenchée depuis une semaine par les troupes d'un ancien général de l'armée libyenne, Khalifa Haftar contre les groupes islamistes radicaux et qui a reçu l'adhésion d'une large frange des Libyens et des unités et officiers de l'armée et de la sécurité.Nouri Belrouine a réussi juste après la chute du régime de Kadhafi tué le 20 octobre 2011 de faire retrouver à la Libye ses niveaux de production dans un temps qualifié par de nombreux experts de record avec 1,5 million de b/j contre 200.000 à 300.000 barils durant le conflit armé.En raison des mouvements sociaux qui se sont multipliés, la production n'a cessé de chuter jusqu'à atteindre en juin 2012 quelque 100.000 b/j privant l'Etat libyen de ses principales ressources et menaçant de provoquer une crise économique et une cessation de paiement poussant le gouvernement à puiser dans les réserves en devises du pays estimées à quelque 130 milliards de dollars.La tentative de vente de but en dehors du cadre de l'Etat par des groupes armés autonomistes à l'est qui contrôlent plusieurs ports d'exportation, a emporté le Premier ministre, Ali Zeidan contre lequel le Congrès a voté une motion de censure, le 11 mars dernier.L'accord signé avec ces groupes armés a permis en avril de libérer deux ports Al-Harriga et Zueitina et la reprise des exportations pétrolières vers le marché international, mais n'a pas influé sur le niveau de production qui s'établit actuellement à 230.000 b/j en dépit des grands espoirs qu'il a suscité.Des protestataires continuent de bloquer d'importants champs pétroliers dont Al-Charara au sud d'une capacité de 340.000 barils, Al-Fil également au sud (85.000 b/j) et Al-Wafa à l'ouest (100.000 b/j), maintenant ainsi un niveau de production très bas pour ce quatrième pays producteur de l'Afrique avec des réserves estimées à 47 milliards de barils.Pana
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Posté Le : 25/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Pana
Source : www.maghrebemergent.info