Algérie


Libye
Assassinats ? «Quatre militaires ont été tués et un autre blessé par balle par des inconnus à Benghazi tandis qu'un autre a été blessé après avoir été la cible d'une tentative d'assassinat»C'est ce qu'a indiqué un responsable des services de sécurité. Une porte-parole de l'hôpital Al-Jala de Benghazi, Fadia Al-Barghathi, a confirmé la mort des quatre soldats. Selon le responsable libyen, les militaires ont été tués dans des incidents séparés. Un officier a été tué dans le quartier Al-Hadaek dans le centre de la ville, après avoir été la cible d'une rafale de balles. Son fils qui l'accompagnait dans la voiture est sorti indemne de cette attaque.Par ailleurs, trois soldats sont morts et un autre a été blessé, dans deux attaques séparées dans le quartier Assalem.La ville de Bengazi est ainsi loin de connaître la paix. La veille de ces incidents, quatre Libyens ont été tués et vingt autres blessés, dans la nuit de vendredi à samedi, dans des heurts lors d'une manifestation contre une milice islamiste à Benghazi, dans l'est de la Libye, selon des sources médicales et des services de sécurité. Des «citoyens en colère, dont certains armés, ont manifesté autour du QG de la Brigade des martyrs du 17 février», une milice islamiste accusée par certains habitants d'être impliquée dans des dizaines d'attaques, a indiqué un responsable de sécurité. Un échange de tirs a eu lieu, faisant des morts et des blessés, selon des témoins. Une source au Centre médical de Benghazi a indiqué que quatre corps avaient été amenés à l'hôpital, et seize personnes blessées par balle ont été admises. Quatre autres blessés ont été soignés à l'hôpital Al-Jala. Cette manifestation «contre le terrorisme» a été organisée au lendemain de l'assassinat à Benghazi du chef du renseignement de la région orientale. En décembre dernier, un attentat suicide contre un poste de sécurité près de Benghazi avait fait 13 morts. Plus récemment, cinq soldats et un policier ont été tués et 12 autres blessés, en début de ce mois de mai, dans des heurts entre les Forces spéciales de l'armée et des groupes jihadistes. Ces islamistes radicaux lourdement armés, sont régulièrement pointés du doigt dans ces attaques qui n'ont pas été revendiquées. L'est libyen, fief d'islamistes radicaux, est le théâtre d'attaques quasi-quotidiennes contre les forces de sécurité et les ressortissants étrangers. Les islamistes sont régulièrement pointés du doigt dans ces attaques, qui n'ont pas été revendiquées. En mars, le gouvernement intérimaire a reconnu pour la première fois l'existence de «groupes terroristes», en particulier à Benghazi et Derna, et déclaré «la guerre au terrorisme». Aucune mesure concrète n'a été toutefois constatée depuis, et des affrontements éclatent régulièrement à Benghazi entre l'armée et les jihadistes.Le procès de Seif al-Islam reportéLa Cour pénale de Tripoli a une nouvelle fois renvoyée, hier, le procès d'une quarantaine de dignitaires de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi en raison de l'absence de l'avocat de Seif al-Islam, le fils de l'ex-dirigeant. L'ex-chef des renseignements, Abdallah al-Senoussi, a comparu pour la première fois en présence de ses avocats, un Libyen et trois Tunisiens, désignés par sa famille. Les accusés sont poursuivis pour leur rôle dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin au régime de Mouammar Kadhafi, tué en octobre 2011. Seif al-Islam, fils de l'ex-dirigeant libyen, a comparu pour la deuxième fois par vidéoconférence depuis la ville de Zenten (nord-ouest) où il est détenu depuis son arrestation en novembre 2011. Mais son avocat, commis d'office par la Cour, n'était pas présent à l'audience selon des avocats, et celle-ci a donc été renvoyée au 25 mai. Comme lors de la précédente audience du 27 avril, seuls 22 accusés sur 37 se sont présentés devant la cour de Tripoli, dont le dernier Premier ministre de Mouammar Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi. Huit accusés, dont Mansour Daw, ex-chef de la sécurité intérieure sous le régime Kadhafi, ont comparu par vidéoconférence depuis la ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, où ils sont détenus.




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