Algérie


Libye
Le Parlement de libyen a ordonné lundi la mise sur pied d'une force militaire pour "libérer" les trois ports pétroliers contrôlés depuis plusieurs mois par les rebelles autonomistes de l'est du pays.Le Congrès général national (CGN) a précisé que l'opération débuterait d'ici une semaine.Un pétrolier battant pavillon nord-coréen, le "Gloire du matin", a chargé ce week-end du brut dans le port d'Es Sider, ce que le gouvernement considère comme totalement illégal. Des navires de guerre ont été dépêchés devant le terminal pétrolier pour empêcher le tanker d'appareiller, avec ordre d'ouvrir le feu si nécessaire."L'opération militaire (pour reprendre les ports) commencera d'ici une semaine", précise lundi un décret du président du CGN, Nouri Abousahmein.Peu après, les rebelles qui tiennent Es Sider ont annoncé l'envoi de renforts terrestres et maritimes pour se "défendre" contre toute attaque."Nous envoyons des renforts terrestres et maritimes pour défendre la Cyrénaïque jusqu'à l'ouest de Syrte (...) Nous avons aussi des navires qui patrouillent au large des côtes", a dit à Reuters Essam al Djahani, un responsable rebelle.Le pétrolier de 37.000 tonnes "Gloire du matin", qui appartiendrait à une société saoudienne, est arrivé samedi à Es Sider. Il a achevé lundi matin le chargement de sa cargaison de brut mais se trouve toujours à quai.La valeur de la cargaison est estimée à près de 30 millions de dollars.La compagnie nationale libyenne des pétroles (National Oil Corp, NOC) a déclaré qu'elle poursuivrait en justice quiconque tenterait d'acheter ce pétrole "volé", où que ce soit.Les rebelles de l'Est libyen réclament une plus grande autonomie politique et un meilleur partage des revenus du pétrole.Certains souhaitent un retour au fédéralisme qui sous la monarchie accordait de grands pouvoirs aux trois régions du pays - Tripolitaine, Cyrénaïque et Fezzan.Pour eux, une attaque contre le "Gloire du matin" équivaudrait à une "déclaration de guerre".Ils sont dirigés par un ancien chef de l'insurrection contre Mouammar Kadhafi en 2011, Ibrahim Djathran, qui commande à plusieurs milliers de combattants. A Tripoli, on craint que leurs exigences ne conduisent à une sécession.Reuters




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