Algérie

Liberté orwellienne (I)



Liberté orwellienne (I)
La «belle démocratie» américaine exportée à coup de bombes afin de déstabiliser les pays arabes et y instaurer une nouvelle «vision du monde» semble faire ses preuves à travers le liberticide caractérisé au sein même de ce pays.Chaque jour qui passe nous dévoile cette chasse aux sorcières au nom de la soi-disant lutte anti-terroriste. Depuis l'instauration du Patriot Act au temps de Bush rien n'a évolué. Au contraire sous Obama, les Américains vivent dans un monde orwellien, et, gars à celui qui ose remettre en question le nouvel ordre établi. Ni liberté d'expression, ni liberté de pensée ; c'est cela la «démocratie» américaine. Dans ce contexte, les exemples abondent. Dans son édition de jeudi dernier, la Voix de la Russie rapporte: «Les Etats-Unis on reculé de 13 points dans l'indice de liberté de la presse publié aujourd'hui par l'organisation indépendante Reporters sans Frontières.» Ils se sont retrouvés à la 46e place sur une échelle qui en compte 180, après la Roumanie et le Salvador. Jamais encore, les démocrates américains n'avaient été accusés d'une offensive aussi vaste contre les libertés des journalistes. Le rapport de 2013 fait ressortir que le retour aux temps des persécutions des journalistes pour la vérité, est directement lié à la surveillance globale pratiquée par les Etats-Unis. «L'administration d'Obama est l'administration anti-journalistes la plus agressive de l'histoire contemporaine», a déclaré le journaliste du New York Times, James Risen en présentant à Washington le rapport de Reporters Sans Frontières. «2013 entrera dans l'histoire comme la pire des années pour la liberté de la presse aux Etats-Unis», a fait ressortir Risen : « Si je le dis, c'est parce que l'administration ne ménage aucun effort pour museler les reporters et les lanceurs d'alerte, parce que le gouvernement et les services spéciaux prennent des mesures sans précédent pour limiter l'accès de la société à leurs activités.» Selon le témoignage de Jeremy Scahill, un autre reporter américain connu, producteur d'un nouveau magazine électronique, l'opinion doit savoir ce que font le gouvernement et ses services spéciaux, a répliqué : «Nous constatons depuis quelques mois une véritable escalade des menaces contre les reporters et les lanceurs d'alerte de la part de l'administration d'Obama et du Congrès. C'est ainsi que James Clapper, directeur du renseignement national US, affirme ouvertement que les reporters qui diffusent les documents de Snowden, sont ses complices, coupables de haute trahison. A son tour Mike Rogers (vice-amiral et nouveau directeur de la NSA) part frénétiquement en guerre contre les journalistes. Il est en train de lancer des accusations absolument infondées selon lesquelles Snowden serait un agent des services de renseignement russes ou collaborerait avec eux.» (à suivre)




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