Liberté à toi Algérie Par Docteur Nesrine Maharzi

Qu’est ce que la vie si ce n’est le désire de jouir de sa liberté ?
Quelle vie lorsque d’elle nous sommes privés ?
Un corps vide, dans ses rêves emprisonné.
L’être mort d’une âme brimée,
dans son plus profond moi retranchée.
Une existence passée dans le dénie,
celui d’une comédie de conscience persécutée.
Une longévité sans cesse menacée.
Une destiné, entre les mains de vautours, ruinée.
Pourquoi alors chercher à continuer ?
Est-ce la loi de la nature qui pousse à résister ?
Ou bien le dédain de l’échec qui oblige à accepter.
L’ombre de l’obscurité surgit,
et avec, l’espoir q’un jour, des armures se délester,
de ses cauchemars se réveiller.
Plein de courage, osant défier,
la boîte noire qui nous a crapuleusement piégé.
Alors contre vents et marées,
dans un face à face non interposé,
Où les les lâches dans une forteresse cachés.
Leurs mains de subalternes souillées.
Moment d’une résurrection venue.
longtemps attendue.
Ennemies, par l’audace intimidés
et la persévérance déstabilisés.
La force du message scandé,
réveille enfin l’envie de ré-exister.
Sans autre arme que la générosité,
Celle d’un amour inconditionné,
porté à la mer patrie adulée.
Par un peuple sous ses couleurs unie.
Arabe kabyle ou Tergui.
Le blanc d’un souffle de liberté.
Le vert de la sérénité des peurs dépassées.
Le rouge flamboyant d’une flamme.
Celle d’un flambeau destitué.
Par une minorité longtemps accaparé.
Des mains des martyres subtilisé.
Sans légitimité dérobé.
Plus d’un demi siècle monopolisé.
par une bande d’incapables périmés.
Au jeunes leur confisquer.
Leur seul chance d’exister.
Comment alors ne pas se révolter ?
La liberté n’est pas faite pour être céder.
C’est un trophée que l’on doit arracher,
à ceux qui nous ont impunément séquestré.
À force de bravoure restituer,
à celle que nos martyres nous ont honorablement légué, la liberté à toi ALGÉRIE.