Algérie

Liban : Ce tribunal qui met le feu à Beyrouth



Les tractations entreprises par le président Michel Souleimen avec les partis politiques ont été reportées sine dine à  la semaine prochaine. La vacance gouvernementale, provoquée par la démission des 10 ministres du Hezbollah et un ministre d'Etat proche du président libanais, se prolonge. Elle fait craindre le pire dans un pays, hanté par le spectre de la guerre civile et manifestement piège par le Tribunal spécial (TSL) qui «divise le Liban» et risque de rallumer le brasier. Frappé de discrédit et érigé en instrument de pression au profit de Tel Aviv et de son parrain américain, le TSL à  accusation variable verse dans la partialité et la déstabilisation dirigée contre le camp de la résistance arabe. Dans un premier temps, l'objectif stratégique du retrait syrien du Liban a mobilisé, des années durant, le camp Hariri pointant l'index accusateur sur Damas, avant de lancer son mea culpa tardif. Dans une émission télévisée, la chaîne libanaise New TV a diffusé, il y a 3 jours, l'enregistrement sonore de Saad Hariri dans lequel il désigne, devant la commission d'enquête,  la Syrie comme  le commanditaire de l'assassinat de son père Rafic. Piste déclarée désuète et contreproductive ' Le nouvel ennemi public du TSL est connu : le  Hezbollah de Nasrallah criant au «complot israélo-américain». Dans un discours télévisé, prononcé la veille de la confirmation de la mise en accusation, le leader charismatique du Hezbollah a refusé «d'endosser injustement le sang du Premier ministre martyr Rafic Hariri» pour revendiquer légitimement le droit de défendre «notre dignité, notre existence et notre réputation». Le TSL de toutes les tensions  qui reste sourd aux thèses incriminant Israël infiltrant les réseaux de communication du Liban et s'appuyant également sur le large éventail d'espions libanais démantelé, met le feu sur Beyrouth. Face à  cette «période d'incertitude», évoquée à  juste titre par Erdogan quittant Istanbul pour se rendre à  Damas, une nouvelle médiation tripartite, associant la Turquie, la Syrie et le Qatar, se présente en alternative à  l'échec de l'initiative syro-séoudienne avortée par le camp Hariri. Pour quelle issue '


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