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Liban
Les violences visant des réfugiés syriens au Liban ont augmenté, notamment après l'enlèvement et la décapitation de membres des forces de sécurité libanaises par des jihadistes, a déploré mardi Human Rights Watch. L'ONG de défense des droits de l'Homme basée à New York a dit avoir recensé une série d'attaques menées par des Libanais contre des réfugiés syriens en août et en septembre et pressé les forces de sécurité libanaises et les autorités locales de protéger les réfugies syriens. Selon HRW, le pic de ces violences a été enregistré après une incursion de jihadistes venus de Syrie dans la localité sunnite frontalière d'Aarsal, qui ont enlevé des militaires et policiers libanais. Les attaques contre les réfugiés syriens sont le fait de citoyens libanais mais dans plusieurs cas, il semble que ce soit avec l'accord tacite des autorités, affirme l'ONG.«Les forces de sécurité libanaises doivent protéger quiconque sur le sol libanais et ne pas fermer l'oeil sur des agissements de groupes qui terrorisent les réfugiés», écrit dans un communiqué Nadim Houry, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient. «Attaquer des réfugiés syriens ne va pas ramener les militaires (libanais) enlevés ou régler la crise des réfugiés dans le pays», a-t-il aussi indiqué.Des réfugiés interviewés ont affirmé avoir été battus ou touchés par de tirs et qu'ils avaient peur de rapporter cela à la police car souvent leurs récits sont ignorés. Le conflit en Syrie a fortement déstabilisé le Liban voisin, qui accueille plus d'un million de réfugiés et est divisé entre partisans et détracteurs du régime syrien de Bachar al-Assad.Le Liban a annoncé début septembre qu'il allait ouvrir deux premiers camps officiels destinés aux réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays. Mais de nombreux Libanais sont réservés quant à l'idée d'ouvrir de tels camps, craignant qu'ils incitent les Syriens à rester dans le pays et favorisent une contagion du conflit syrien à leur pays.




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